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Étudiants abandonnés ! Honte à MM. Macron et Castex

INADMISSIBLE ! Sous prétexte du Covid-19, plus rien de fonctionne en France et ce depuis plusieurs mois ! Et n'entendons-nous pas encore ces jours-ci les rumeurs qui annoncent un troisième confinement ? Cela paraît irréaliste, voire impossible, car un nouveau confinement serait fatal à notre Pays. Bien entendu, certains soulignent que le gouvernement a protégé les citoyens sur le plan économique et dans leur vie quotidienne. C'est une vérité que personne ne peut nier, sauf que ce sont les salariés essentiellement qui ont bénéficié des mesures. Quant aux indépendants, ils rament depuis bien longtemps et nombreux d'entre eux sont aujourd'hui au bord de la faillite et ont déjà fermé leur commerce ou leur artisanat. Sans oublier ceux qui ont sombré dans la dépression et le suicide et dont une parle jamais. Mais le thème du présent article n'est pas dédié au monde du travail, mais à nos étudiants que le gouvernement a totalement oublié depuis le début de la crise sanitaire. Voilà des jeunes qui ne voient aucun horizon devant eux et qui ne savent pas ce que sera leur avenir dans les semaines et les mois qui arrivent. C'est un vrai désastre humain qui devrait éveiller les esprits de nos concitoyens qui, hélas, ne régissent pas face à la politique lamentable de Messieurs Macron, Castex.et Véran.

En clair, les étudiants ne sont-ils pas pris pour des impéciles par le président de la République ? En fait le chef de l'État n'a pas répondu aux attentes de tous ces jeunes qui attendent impatiemment la reprise normale des cours dans les universités afin de passer leurs examens et donc, d'avancer dans leur projet d'études et leur projet de vie. Ced nr'est pas en faisant "l'aumône" aux étudiants avec deux repas par jour à un euro que l'on va sauver l'enseignement supérieur. Et ce n'est pas non plus en allouant aux étudiants les plus fragiles, un chèque "PSY" gratuit que l'on va résoudre les problèmes de stress, de découragement et d'envies suicidaires chez certains. 

A croire que le système universitaire français s'effondre aujourd'hui et ressemble de plus en plus à celui que l'on trouvait autrefois dans les régimes totalitaires digne de l'époque de Ceausescu en Roumanie. Il est donc grand temps que les étudiants fassenrt entendre leur voix par de puissantes manifestations partout en France

 

ÉTUDIANTS EN COLÈRE

Covid-19 : Ces étudiants au bout du rouleau racontent leur solitude et leur précarité

Tandis que seuls certains cours reprendront dans les facs fin janvier, les sentiments des étudiants éprouvés oscillent entre solitude, précarité et injustice.

Lassés, démoralisés et précarisés: les étudiants sont descendus dans la rue mercredi 20 janvier à travers la France pour dénoncer les effets dévastateurs de la crise sanitaire sur leur existence quotidienne.

Cette journée de mobilisation visait à “défendre les conditions de vie et d’études des étudiants”, résume à l’AFP Mélanie Luce, présidente de l’Unef, à son origine avec d’autres organisations politiques et syndicales de gauche (UNL,

Solidaires étudiants, les jeunes communistes, les jeunes insoumis, les jeunes écologistes...).

Privés depuis plus de deux mois de cours en “présentiel”, contrairement aux élèves des lycées, des classes prépa ou des BTS, de nombreux étudiants éprouvent un sentiment d’injustice, comme vous pouvez l’entendre dans la vidéo en tête d’article.

Un quotidien fait de solitude et de précarité

″Quand vous allez aux Restos du coeur tous les mardis et que c’est votre seule sortie de la semaine, et que vous voyez la file s’allonger, ça vous fait quelque chose, ça vous brise, ça vous fait mal”, témoigne au micro du HuffPost, Lucas, un étudiant au sein du cortège parisien.

Un sentiment de solitude et de précarité que partagent la plupart des étudiants présents, pour qui la fac était “le seul lieu de socialisation”. Une vie sociale rendue difficile par la fermeture des universités et les différents confinements.

La semaine dernière, le Premier ministre Jean Castex a annoncé que les étudiants de première année à l’université pourraient reprendre par demi-groupes les travaux dirigés en présentiel à partir du 25 janvier.

Mais cela ne suffit pas. Le sentiment d’injustice vient s’ajouter aux autres inquiétudes des étudiants. “Fermer les facs est un choix politique.

Ce n’est pas qu’un choix sanitaire, s’indigne Louise, étudiante. Ceux qui sont en prépa, les lycéens, les collégiens, les élèves de primaire... Tout le monde vit sa vie, sauf nous, c’est insoutenable.”

#etudiantsfantomes

Pour Mélanie Luce de l’Unef, il faut “rouvrir les facs pour tous les étudiants”.

Si cela implique de dédoubler les classes, il est urgent de “recruter des professeurs de TD et titulariser des contractuels”, plaide-t-elle.

Cette mobilisation, après des mois de malaise diffus, a pris corps avec l’apparition depuis plusieurs jours du mot-dièse ”#etudiantsfantomes” sur les réseaux sociaux.

Le gouvernement a exprimé sa “préoccupation” face au “profond sentiment d’isolement” des étudiants et annoncé un renfort de psychologues et d’assistants sociaux. Un chèque de soutien psychologique, qui consiste à financer des consultations chez un psychologue de ville pour les étudiants en difficulté, devrait aussi voir le jour. 

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Manifestation des étudiants fantômes à Paris : "Il ne me reste plus que les cours" (par Marie Amélie Marchal - Actua Paris)

Mercredi 20 janvier 2021, les étudiants sont descendus dans la rue à Paris pour réclamer la réouverture des universités et la fin des cours en distanciel malgré le Covid-19.

Précarité financière, détresse psychologique, décrochage scolaire… Face aux difficultés que charrie la crise sanitaire du Covid-19, les étudiants ont manifesté dans les rues de Paris pour réclamer la réouverture de leurs universités et la mise en place de mesures gouvernementales pour les accompagner.

« Je vis dans un 14m² et rentrer chez mes parents n’est pas une option »

« Tout le monde déteste les cours en ligne », « Vidal démission »… Dans le cortège, les étudiants ont crié leur colère alors qu’ils se sentent « oubliés » par le gouvernement. C’est le cas de Luana et Elsa, deux étudiantes de la Sorbonne qui n’ont pas mis les pieds dans leur université depuis la mi-octobre, lorsque le deuxième confinement est entré en vigueur.

Pour Luana Da Costa, qui vit au Crous à Port-Royal, la période est très difficile psychologiquement. 

Je vis dans un 14 m² et rentrer chez mes parents n'est pas une option.

Je me sens seule, isolée même si l'on croise d'autres étudiants dans les couloirs.

Malgré tout, je n'ai pas fait appel aux psychologues proposés par l'université, déjà parce qu'ils sont injoignables mais aussi parce que j'ai tendance à me surestimer.

Le gouvernement nous dit de tenir le coup, alors je tiens le coup.

Luana Da Costa Étudiante en deuxième année de droit à la Sorbonne

« Je payais mes études en faisant du baby-sitting, maintenant c’est terminé »

Des problèmes accentués par les conditions financières de la jeune femme de 20 ans. « Je payais mes études en faisant du baby-sitting, maintenant c’est terminé. Seules la bourse et les APL me permettent de tenir le mois », détaille-t-elle.

« Et encore, à cause d’un souci administratif je n’ai reçu ma bourse qu’aujourd’hui, le 20 janvier ! », ajoute l’étudiante qui doit payer un loyer de 300 euros alors qu’elle ne perçoit que 560 euros. 

Des suicides qui ont endeuillé les universités françaises

Plus loin dans le cortège, Inès El Rharraz tient une pancarte sur laquelle est inscrit « Vidal m’a tué.e ». Étudiante en M1 d’histoire, elle revient sur les suicides qui ont endeuillé les universités françaises depuis le début de la crise du Covid-19. 

« C’est très violent, c’est aussi pour ça qu’on est là, pour que cela ne se reproduise pas », livre-t-elle. 

Des étudiants en colère contre le « mépris » de leur ministre 

Sur sa pancarte, quelques bonbons sont dessinés en échos aux propos tenus par Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, lors d’une visite à l’université de Cergy : « Le problème, c’est le brassage. Ce n’est pas le cours dans l’amphithéâtre mais l’étudiant qui prend un café à la pause, un bonbon qui traîne sur la table ou un sandwich avec les copains à la cafétéria », relate Le Monde. 

« Ca montre à quel point on est infantilisés, à quel point on n’est pas considérés, c’est du mépris tout simplement », déplore l’étudiante.

« Il ne me reste plus que les cours, alors je m’accroche. » 

Pour Inès, malgré les conditions de travail chamboulées par le Covid-19, pas question de décrocher :

Dans les rangs de la manifestation, des professeurs étaient également présents. C’est le cas de Marion Barbazanges, maître de conférences en chimie organique.

"Il faut rouvrir les facs. On s'est adaptés, on est devenus des profs 3.0 mais les étudiants ne vont pas bien et ils n'acquièrent pas les connaissances suffisantes.

"Ma matière est une science expérimentale, on a réussi à maintenir les TD ouverts mais si ça continue, on va faire des chimistes qui n'auront jamais vu de laboratoire !" 

Marion Barbazanges Maître de conférences en chimie organique à la Sorbonne

« C’est profondément injuste pour les étudiants d’université de ne pas pouvoir se rendre à la fac, on a bien laissé les prépas ouvertes », conclut-elle. 

Une nouvelle mobilisation est prévue mercredi 26 janvier 2021 dans les rues de Paris, alors qu’aucune date de reprise des cours pour tous n’est encore avancée. 

P

Date de dernière mise à jour : 22/01/2021

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