Alors que cela fait moins d’une semaine que la flamme des JO de Paris 2024 est sur le sol français, ce sont 23 actions pour perturber son parcours qui ont déjà été déjouées.
Débarquée en France, mercredi dernier, pour une première étape à Marseille avant de parcourir le pays, la flamme olympique a eu chaud plusieurs fois sans même le savoir. Selon le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, ce ne sont pas moins de 23 actions de différents types, mais toutes visant à perturber son parcours, qui ont été déjouées par les services de sécurité.
« 23 actions visant à perturber le bon déroulement des festivités olympiques en lien avec le relais de la flamme ont été entravées depuis le début de la semaine », a déclaré Gérald Darmanin, dimanche, sur « X », félicitant la « préparation » et la « grande vigilance » des agents de son ministère.
Cinq actions déjouées par jour en moyenne
Si Gérald Darmanin ne s’étend pas sur la nature des actions déjouées, CNews affirme que l’on trouve un peu de tout en matière de revendications. Cela va de l’inaction écologique en passant par la cause des migrants, des militants propalestiniens ou encore, plus simplement, des personnes hostiles aux JO.
Si l’on fait une moyenne, cela donne presque 5 actions par jour contre le relais de la flamme depuis son arrivée à Marseille. Sachant que le parcours doit durer en tout soixante-huit jours et qu’il doit traverser plus de 400 communes avant son arrivée à Paris, le 26 juillet, on vous laisse faire le compte. Pour autant, si le chiffre semble important, il montre toutefois l’efficacité du dispositif. Cette « bulle » constituée d’une centaine de policiers et gendarmes, dont le GIGN, qui enveloppe en permanence la flamme semble pour le moment infranchissable.
Mikël Libert