HISTOIRE DE LA RÉSISTANCE

●●● PORTRAIT D’UNE JEUNE RÉSISTANTE

La Resistance Simone Ségouin est une jeune fille de 18 ans combattante de la Résistance française. Sa ville d’origine est Chartres et son surnom de guerre est Nicole Minet.

Son but : la libération de la capitale.

La jeune fille était particulièrement douée en tant que combattante. Celle-ci à tué deux Allemands et avait également participé à la capture de 25 prisonniers allemands lors de la chute de Chartres.

Elle a fait partie d’un groupe de saboteurs combattant les Allemands.

Elle a également été fortement engagée dans différentes actions armées contre tout type de véhicules ennemis.

Cette jeune femme a été qualifiée à de nombreuses reprises comme « l’un des combattants les plus héroïques de Résistance française qui a mené vers la libération ». Elle était présente à la chute de Chartres, le 23 aout 1944, et à la Libération de Paris.

Elle a été promue au grade de lieutenant et une rue de la commune de Courville-sur-Eure a été nommée en son honneur.

Un grand nombre d’armes allemandes ont été pu être capturé et utilisés par la Résistance française.

Le MP-40 était le plus efficace : il avait le gros avantage d’avoir un feu automatique et une puissance équilibrée contre les ennemis de l’infanterie.

La Résistance française était composée d’un grand nombre d’hommes et de femmes qui ont combattu pour la libération de Paris pendant la Seconde Guerre mondiale. Ces personnes étaient toutes différentes et ont entrepris des opérations de guérilla, de diffuser des documents publiés anti-nazis et sabotés de nombreuses opérations dans le but de porter atteinte aux occupants.

L'unique photo en couleur de Simone Segouin.

IMPORTANT : Celle-ci n’a pas été colorisée, il s’agit d’une photographie originale.

 

 

●●● LA RÉSISTANCE DANS LE DÉPARTEMENT DES BASSES-ALPES

L'histoire ci-dessous relate succintement la résistance dans les Basses-Alpes, un département français de l'époque, situé dans le sud de la France

Début de la Résistance

Le département des Basses-Alpes ( maintenant appelé Alpes-de-Haute Provence ) n’est pas directement placé sous l’autorité de l’occupant .

Cependant divers groupes de résistance se dessinent. Manosque ne déroge pas à la règle. Grâce à l’activité de Louis Martin-Bret et de ses amis Grabriel Besson et Jean Vial et d’autres, ils se réunissent pour mettre en place l’offensive . Dès octobre 1940 , les premier tracts " Vive les alliés , non à Vichy " sont distribués . _

Au printemps 1943 , lors de l’instauration du STO, les premiers maquis se créent , dans la région isolée de Banon .

Les réfractaires au STO arrivent peu à peu , ils vont à la ferme Pellegrin à Manosque . En fait, un mot de passe suffit aux jeunes résistants, souvent Marseillais, pour être identifiés. La marche à suivre leur est expliquée pour se rendre aux maquis, par exemple, le bar Pernod de Jean Vial ainsi que le magasin de Madame Noelle Derbez, tous deux à Manosque, sont des repères fiables, qui ont beaucoup fait pour la Résistance.

GENDARMERIE DE FORCALQUIER AVANT SON BOMBARDEMENT EN 1944

L’esprit de résistance est perceptible.

En effet, le maire d’ Oraison , conseiller général, est révoqué à la suite d’une altercation avec le commandant du camp d’ internement installé dans cette localité en tant que " indésirable politique". Ou, comme à Digne, la coiffeuse Simone Pellissier aidée de quelques jeunes, qui distribuent les journaux clandestins du mouvement "Combat" qui lui parviennnent de Marseille .

Le 3 septembre 1943 Gustave Lefebvre, le premier résistant bas-alpin est tué par la millice. D’ailleurs cette année-là, la Résistance connaît des moments difficiles. Son action est intensifiée surtout après le débarquement des alliés en Normandie en juin 1944.

Les Bas- Alpins qui ont participé à la Résistance et pour qui mentir était une nécessité pour sauver leur peau, s’unissent, jusqu’en mars 1950, année où le général De Gaulle, en visite à Manosque, leur rend hommage .

Le maquis

Le maquis apparaît en 1943 lors de la mise en place du STO même si les hommes ne pas tous réfractaires (150 hommes se cachent ) . Il ne faut pas confondre maquisards et combattants. Le maquisard a très peu d’armes et n’a pas d’encadrement militaire.

Mais en 1944, les maquisards sont engagés dans la libération. Dans les Basses-Alpes les groupes importants sont au col du Labouret et à Banon . D’autres groupes existent. _ Monsieur Averardo découvre la Résistance à dix-huit ans. Il transporte des armes dans la colline, participe à la destruction du pont de Mirabeau . Il a vécu la répression. 

La France est divisée en deux : une France au nord qui doit ressembler à l’Allemagne et la France de Vichy au sud. On doit éliminer tous les juifs (étoile jaune). Le gouvernement collabore avec la gestapo et aide la milice. Le 18 juin : appel du Général De Gaulle. On doit se mobiliser, on écoute clandestinement radio Londres. Les résistants doivent s’organiser pour résister à l’occupant .

La zone non occupée va s’organiser autour d’hommes politiques . On entre dans la Résistance par le bouche à oreille. La Résistance commet des sabotages. Elle n’accepte pas la défaite et veut que la France retrouve ses couleurs, ses valeurs. Si les résistants étaient pris l’arme à la main ils étaient fusillés sur place et si un résistant parlait, tout le réseau était condamné. Des fois des gens haut placés pouvaient les aider (intervention d’un maire qui fait relâcher un résistant ). On ne connaissait pas les miliciens car ils se faisaient discrets . 

Dans les Basses-Alpes, il y a beaucoup de paysans mais c’est peu peuplé. Il y avait une pénurie de nourriture d’où le marché noir et en plus on n’autorisait pas l’échange de nourriture entre départements sauf limitrophes. Il existait des camps d’internement d’où les gens étaient envoyés en Allemagne .

En 1941, dans le nord, les premiers attentats commis par les communistes sont suivis de représailles par les allemands. Jean Moulin avec le général De Gaulle rassemble l’armée secrète composée de socialistes, de communistes (FTP) et d’autres petits groupes. De Gaulle demande le soulèvement national lors du débarquement en Normandie. Donc après cela tous les ponts ont étés coupés. Les Allemands appelaient les résistants des terrorristes . Messieurs Put et Averardo n’ont jamais eu peur pendant leur action mais maintenant ils pensent qu’ ils étaient inconscients du risque encouru .

Le texte ci-dessus a été est par Ludivine Bouvet. Il a été revu par Madame Vincentelli, professeur d’histoire-géographie.

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