Les plus chanceux vont se retrouver, ce soir 24 décembre ou le midi du 25 décembre, autour d’une bonne table, avec souvent leur famille proche, parfois leurs amis ou leurs voisins. D’autres passeront Noël seuls, et nous aurons encore davantage une pensée pour eux.
Il sera fait honneur à la gastronomie française, qu’incarnait si bien l’inoubliable Maïté, qui vient de nous quitter, et l’amour de notre viticulture, malgré les discours moralisateurs des éternels pisse-froid.
Bien éloignés des sectaires de la LDH ou de la Libre Pensée, chacun aura envie d’honorer ce moment unique de l’année, qu’il soit croyant, simplement laïque, voire athée. Rappelons qu’on peut être laïque et croyant, et qu’il y a une différence entre la laïcité, qui marque uniquement la séparation de la religion et du politique, et l’athéisme, qui est une philosophie contestant l’existence d’un Dieu quelconque.
C’est pourquoi notre civilisation, qui permet aux croyants et aux non-croyants de vivre ensemble et de se respecter, est unique, et est incompatible avec des dogmes comme l’islam, où la foi est une loi, où les règles religieuses veulent s’imposer à l’ensemble de la société, par le glaive s’il le faut.
C’est pourquoi, en ce soir de Noël, nous devons nous rappeler ce qu’est être Français, et ce qu’est la grandeur de notre civilisation.
On peut être athée et pleurer quand on voit brûler Notre-Dame, parce que c’est notre histoire et notre civilisation. On peut être athée et pleurer en écoutant « Ave Maria » de Schubert, parce que c’est beau, tout simplement…
Rose Martin