Et si demain tout s’inversait ? Et si Sonia Mabrouk avait raison ?

Sonia Mabrouk maman câline avec Soraya qui a bien grandi : elle évoque une  "magnifique lettre d'amour" - Purepeople

 

 

Et si demain tout s'inversait... - Sonia Mabrouk - Mazarine - Grand format  - Librairie Gallimard Paris

« Et si demain tout s’inversait ? ». C’est le titre du récent roman écrit par Sonia Mabrouk et il s’applique totalement à l’article qui suit.

Premier sujet : la persécution des chrétiens dans le monde. Je suis chrétien, mais non pratiquant. J’ai vécu trente ans dans un pays, l’Algérie, où la chrétienté, le judaïsme et la religion musulmane se côtoyaient sans, apparemment, de problème majeur… jusqu’au jour où les musulmans n’ont plus voulu ni des chrétiens, ni des juifs.

C’est sur l’ensemble de notre planète que les musulmans souhaitent la disparition de ces deux religions plus particulièrement, et des autres généralement. On le constate notamment depuis le 7 octobre 2023 dans le sang versé entre Israël et la Palestine, mais le néglige lâchement en ce qui concerne la chrétienté, persécutée dans plus de 70 pays musulmans sur plus de 400 millions de chrétiens. Des attaques mortelles quotidiennes en Afrique subsaharienne (Burkina-Faso, Éthiopie, République Démocratique (quelle blague) du Congo, Nigéria, etc.).

Plus de 15 000 églises attaquées, fermées ou incendiées (plus d’une centaine en Inde).

Les pays les plus acharnés contre la chrétienté sont, dans l’ordre des persécutions : Corée du Nord, Somalie, Libye, Yémen, Érythrée, Nigéria, Soudan, Pakistan, Iran, Afghanistan… et la suite.

Second sujet : la « Hijra » (fin de l’exil des musulmans et retour dans leurs pays religieux). Un courant, hélas trop peu nombreux, se dessine parmi les « Salafistes ». Certains décident de quitter le pays où ils vivent (parce que leur pratique et leur identité religieuse « seraient menacés »).

On ne peut que regretter que ce mouvement ne soit pas plus écouté et davantage suivi : 62 en 2019, diminution pour cause de « covid », puis 69 en 2022. Le plus grand nombre (si l’on peut dire) en direction du Maroc, puis de l’Algérie, etc.

Notre problème est que « ceux qui ne partent pas » forment des écosystèmes séparatistes dans notre pays, par exemple à Marseille, Grenoble, Lyon, Valence et quelques banlieues parisiennes.

Autre problème, plus général, c’est que 55 % des musulmans salafistes qui décident de quitter la France (par exemple) reviennent assez rapidement car il est évident qu’il fait meilleur vivre « chez nous » que « chez eux ».

« Et si demain tout s’inversait ? ». Si nous échangions quelques millions de « persécutés » musulmans qui vivent difficilement « chez nous » contre quelques millions de « persécutés » chrétiens massacrés quotidiennement « chez eux » ? 

Manuel Gomez

Date de dernière mise à jour : 07/01/2025

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