
La cérémonie était présidée par le cardinal camerlingue Kevin Farrell, qui gère les affaires courantes jusqu'à l'élection d'un nouveau pape.
Il repose désormais dans sa dernière demeure. Le pape François a été inhumé, samedi 26 avril, lors d'une cérémonie privée dans la basilique Sainte-Marie-Majeure, sa basilique de cœur à Rome, après avoir été salué par plus de 400 000 fidèles le long de son cortège funèbre, selon le Vatican. Dans la matinée, il a été célébré lors d'une messe de funérailles grandiose sur la place Saint-Pierre, en présence d'un aréopage de chefs d'État. Suivez notre direct.
Au moins 130 délégations étrangères sur place. Une cinquantaine de chefs d'État et une dizaine de monarques étaient présents aux obsèques. Parmi eux, le président français, Emmanuel Macron et son homologue américain, Donald Trump, qui se sont recueillis devant le cercueil du pape, peu avant 10 heures, ce samedi. Ils ont tous deux profité de cette journée pour s'entretenir séparément avec leur homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky. Javier Milei, le président de l'Argentine, pays où le défunt pape était né, était aussi présent à Rome, ainsi que le Brésilien Lula ou encore le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. En revanche, le président russe, Vladimir Poutine, sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale, ne s'y est pas rendu, tout comme le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. La Russie était représentée par sa ministre de la Culture, Olga Lioubimova.
La place Saint-Pierre sous haute surveillance. Des portiques pour filtrer les passages et un dispositif anti-drones ont été mis en place, alors qu'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de Rome, en vigueur 24 heures sur 24, est en place depuis plusieurs jours. Des milliers de bénévoles et de forces de l'ordre sont également mobilisés.
Des funérailles remaniées par le pape de son vivant. Les obsèques papales sont codifiées par l'Ordo Exsequiarum Romani Pontificis. La nouvelle version du texte a été approuvée en avril 2024 par Jorge Mario Bergoglio, avec comme objectif davantage de simplicité.
Yann Thompson, Pierre Godon