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L’antisémitisme a changé de visage en France

« Un antisémite est quelqu’un qui reproche aux Juifs d’habiter mentalement dans un ghetto, tout en se proposant de les empêcher physiquement d’en sortir… »        (Alain de Benoist)

La terreur des Juifs de France

Par moment, je me demande si Jean-Luc Mélenchon et son égérie Rima Hassan ne sont pas en train de réussir ce qu’ils ont entrepris subrepticement il y a déjà plusieurs mois, à savoir : favoriser la montée de l’islam en Occident en accusant l’État d’Israël de « génocider » la bande de Gaza.

Dans toutes les manipulations de masse, et ce depuis la nuit des temps, il faut désigner les gentils – les victimes – et les méchants – les tortionnaires. Mais si vous décernez  aux tortionnaires le titre de résistants, ils deviennent…  des victimes. Nous avons connu ça avec le Viet-Minh communiste en Indochine et avec les valeureux Fellaghas du FLN pendant la guerre d’Algérie.

Depuis quelque temps, l’opinion – en France, en Europe et dans le monde – est en train de changer. Il semble que le traumatisme causé par le massacre du 7 octobre 2023 soit oublié.

Les attaques du Hamas, ce 7 octobre en Israël,  ont pourtant tué 1200 civils (dont 37 enfants) et fait 7500 blessés. A ce jour, il resterait 134 personnes retenues en otage, dont 2 enfants.

Depuis lors, l’Islamo-gauchisme, bien aidé par la presse de gauche, est à la manœuvre. Dans les médias, dans les rues, dans les facultés et même à l’Assemblée Nationale, on ne parle plus que de la défense des pauvres Gazaouis et des « crimes de guerre » commis par Israël. A gauche, toute la campagne des élections européennes et législatives a tourné autour du conflit au Proche-Orient.

On serait en droit de penser que ce n’était pas le sujet prioritaire de ces élections mais le matraquage a fini par faire basculer l’opinion. Il y a toujours eu – du moins depuis l’affaire Dreyfus – un fond d’antisémitisme en France. Et si je ne risquais pas de tomber sous le coup de la loi, je dirais qu’il est, sinon légitime, du moins très compréhensible et explicable. Hélas, depuis les lois Pleven, Gayssot, Taubira, etc., toutes ces lois « mémorielles » liberticides, il est interdit d’avoir un jugement critique, même nuancé, envers les Juifs. Macron, le petit génie qui nous gouverne,  ne fait même pas la différence entre l’antisémitisme et l’antisionisme.  Or il est assez fréquent, chez le citoyen lambda, de critiquer la finance apatride juive, ou la mainmise des Juifs sur les milieux de la confection, du cinéma ou du show-biz. Les droites d’avant-guerre voyaient des complots judéo-maçonniques partout  mais il est difficile de leur donner totalement tort car, sous la IIIe République – surnommée à juste titre « la République des Francs-maçons »  –  tous les scandales ou presque ont impliqué des Frères-maçons ou des Juifs. Citons, juste pour mémoire, l’affaire Stavisky ou la faillite de la banquière Marthe Hanau.  En revanche, ce même citoyen lambda  est assez admiratif de l’État d’Israël dont il loue le nationalisme ou le patriotisme, le courage et l’instinct de survie. Il note aussi qu’Israël est la seule démocratie du Proche-Orient et que ce petit pays, qui se bat « le dos au mur », reste un des derniers remparts de l’Occident devant la montée de l’Islam conquérant.

Il est indéniable que l’escalade des hostilités, qui dure depuis plus de neuf mois, est la plus meurtrière qu’ait connue l’enclave palestinienne depuis 2006. A ce jour, 39 623 personnes auraient été tuées (dont plus de 14 100 enfants et 9 000 femmes). Plus de 91 400 auraient été blessées, dont 12 320 enfants. Des milliers d’autres sont portées disparues. Les ONG, qui ont choisi leur camp, nous disent qu’un enfant est blessé ou tué toutes les dix minutes. Les survivants, eux, seraient 1,9 million à avoir fui vers le sud, notamment à Rafah. Les derniers ordres d’évacuation – liés aux opérations militaires – ont entraîné le déplacement de plus d’un million de personnes principalement vers Al-Mawasi, une bande de terre à quelques kilomètres de la frontière égyptienne. En novembre 2023, un accord de cessez-le-feu a été conclu. Il a permis la libération de 86 otages israéliens, 240 prisonniers palestiniens et 24 otages d’origine étrangère. La trêve humanitaire de six jours a également permis l’acheminement de fournitures humanitaires dans la bande de Gaza. Depuis, les agences de l’ONU, dont l’UNICEF, n’ont cessé de demander un cessez-le-feu. En mars 2024, le Conseil de Sécurité de l’ONU a adopté une résolution appelant à un cessez-le-feu humanitaire immédiat pendant le mois du Ramadan et la libération de tous les otages. Mais les combats se sont poursuivis. On nous dit que, dans la bande de Gaza, tout n’est que ruines, maisons, hôpitaux, écoles… C’est grave, c’est terrible, c’est tragique mais hélas …c’est la guerre. Pouvait-il en être autrement ?

Sur ce conflit, Macron a été…égal à lui-même. Dans un premier temps il a accordé à Israël « le droit de se défendre ». Puis il s’est livré à un exercice de  « et en même temps » auprès de Benyamin Netanyahou puis de Mahmoud Abbas. Et la presse aux ordres a salué les propos du président français qui a dit…ce que tout le monde avait envie d’entendre. Des lieux communs auxquels on ne peut qu’adhérer. En réalité Macron, en se posant en  faiseur de paix, aura été aussi inefficace qu’il l’a été avec Poutine et Zelensky. Ce type a un égo surdimensionné ; il veut toujours être au premier rang sur la photo de classe. C’était déjà vrai à l’époque où il draguait lourdement sa prof de français à Amiens.

Il a choisi d’aller à Tel-Aviv, précédé par Olaf Scholz, Giorgia Meloni et Rishi Sunak, et comme eux, il s’est contenté d’ânonner le catéchisme diplomatique assurant qu’Israël « a le droit de se défendre ». Phrase ô combien légitime après l’attaque barbare commise par le Hamas le 7 octobre, mais ce n’est pas avec des constats, aussi larmoyants soient-ils, qu’on arrête des guerres.

Comme le conflit dure et que, de victime, Israël est devenu bourreau, de nombreux experts autoproclamés défilent sur les plateaux-télé pour rappeler que c’est l’État d’Israël qui a financé le Hamas. Ceci mérite d’être nuancé.  Historiquement, Israël a mis pour la première fois les pieds à Gaza en 1967, à l’issue de la « Guerre des six jours ». Avant, le territoire gazaoui – qui est aujourd’hui la bande de Gaza – ne faisait pas partie de l’État d’Israël. C’était, à l’époque, un territoire palestinien.

« Pour des raisons de sécurité », Israël  a maintenu sa présence et occupé Gaza. Il n’y avait sur place, à cette époque, qu’une seule organisation structurée, « les Frères musulmans ». Ensemble, ils trouveront un modus operandi. « Les Frères Musulmans » aideront Israël à administrer la bande de Gaza. Cette aide aura une contrepartie : Israël va, en échange, financer un certain nombre de projets, notamment la construction de mosquées.  Cette entente va durer 20 ans, jusque dans les années 80.

Mais en 1987, le Hamas est créé. C’est bien l’émanation politico-militaire, plus radicale, de la mouvance des « Frères musulmans ». Donc oui, Israël a soutenu « les Frères Musulmans » mais le Hamas n’est qu’une émanation politique de cette organisation. Israël aurait, nous dit-on, financé le Hamas pour déstabiliser le Fatah, mouvement palestinien laïque. Il est incontestable que la lutte pour le pouvoir au sein de l’ensemble des mouvements palestiniens était très forte. Le Hamas apparaissait  comme un rival du Fatah puisqu’il proposait une organisation politique basée sur le Coran. Il y a eu une lutte fratricide extrêmement violente entre ces factions qui avaient des visions  différentes de la lutte contre Israël.  Peut-on affirmer qu’Israël a aidé le Hamas contre le Fatah ?  Dans le cadre d’opérations menée par le Mossad – les services secrets israéliens – c’est fort possible et même probable. On peut en penser ce qu’on veut mais c’est le genre de choses que toutes les puissances font. Les Etats-Unis ont aidé les combattants afghans lors de l’occupation de l’Afghanistan par l’URSS. La  CIA a financé Oussama Ben Laden, entre autres. Aider les ennemis de ses ennemis  est une tactique vieille comme le monde. Ce n’est pas très  moral mais c’est ainsi !

Je comprends que cela puisse choquer les Bisounours et les stratèges du Café du Commerce mais la guerre n’est jamais une chose simple (et il est souvent difficile de choisir son camp).

Depuis le début du conflit, tout le monde reparle de la solution « à deux États » qui a déjà fait couler tellement d’encre depuis la résolution 242 des Nations Unies de novembre 1967. Il ne me parait pas inutile de rafraichir la mémoire des gens – politiciens ou journalistes – qui pérorent sur un sujet qu’ils connaissent visiblement mal, voire pas du tout.

La première proposition de création de deux États remonte à… 1937, lors de la « Commission Peel ». A l’époque, elle est rejetée par la communauté arabe de Palestine, et acceptée par la plupart des dirigeants juifs. En 1947, le « Plan de partage de la Palestine » propose lui aussi une solution à deux États, avec Jérusalem sous contrôle international. Le plan est accepté par les dirigeants juifs, mais rejeté par les dirigeants arabes et palestiniens, opposés à toute présence juive indépendante.

La guerre de 1948-1949 met fin au mandat britannique, avec les accords d’armistice israélo-arabes de 1949. À l’issue de cette guerre a lieu l’exode (ou expulsion) de 711 000 Palestiniens.

 Après la « guerre des Six Jours », le Conseil de Sécurité de l’ONU fait passer, à l’unanimité, la résolution 242 qui demande le retrait des territoires occupés d’Israël, en échange de « la clôture de toute revendication ou état de belligérance et de la reconnaissance de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de chaque État de la région ».            

L’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), fondée en 1964, rejette cette résolution.

En novembre 1974, l’ONU (1) déclare « le droit à l’autodétermination sans interférence extérieure, le droit à une indépendance et une souveraineté nationales, et le droit de regagner leurs propriétés ». Depuis, ces droits sont affirmés chaque année…ce qui ne change rien à la situation.

En juin 1976, il est proposé au Conseil de Sécurité de l’ONU de rétablir les frontières d’avant 1967. Les États-Unis y mettent leur véto : selon eux, la solution à deux États est pertinente mais doit être négociée par les parties, ce qui semble assez logique.

Après le début de la première Intifada – en 1987 – un travail diplomatique est exercé pour tenter d’instaurer la solution à deux États (2). Le 15 novembre 1988, la « Déclaration d’Indépendance de la Palestine » se réfère au « Plan de partage de la Palestine » de 1947 et aux « résolutions de l’ONU depuis 1947 ». Elle est interprétée comme une reconnaissance, indirecte, de l’État d’Israël et une acceptation de la solution à deux États. En 1993, les Accords d’Oslo divisent officiellement la Palestine en trois territoires administratifs et encadrent légalement les frontières entre Israël et la Palestine. On croit avoir fait un grand pas en avant…On verra qu’il  n’en est rien.

Le sommet de Camp-David en 2000 et janvier 2001, puis les négociations à Taba en janvier 2001, ne débouchent sur aucune décision. Le déclenchement violent de la deuxième Intifada, en 2000, démontre que les Palestiniens récusent les Accords d’Oslo. En 2002, le Prince Abdallah d’Arabie saoudite propose l’Initiative d’une paix arabe, soutenue à l’unanimité par la Ligue Arabe. Mais elle est rejetée par le gouvernement israélien.  Toujours en 2002, George W. Bush annonce son soutien pour un État palestinien, ce qui ouvre la voie de la résolution 1397 du Conseil de Sécurité de l’ONU, résolution qui soutient  la solution à deux États : bis repetita !

En juin 2007, les loups palestiniens se mangent entre eux : le conflit Fatah-Hamas, dont j’ai parlé plus haut, aboutit au contrôle de la bande de Gaza par le Hamas. Le Fatah contrôle l’autorité palestinienne en Cisjordanie et le Hamas, lui, gouverne Gaza. En novembre 2007, à la conférence d’Annapolis, Israël, l’OLP et les États-Unis s’accordent sur la solution à deux États. Mais une fois de plus, aucun accord n’est conclu. En 2010, les pourparlers doivent reprendre, mais l’extension des colonies juives réduisent les terres dont l’État palestinien disposerait. En janvier 2012, d’après un rapport de l’Union Européenne sur Jérusalem-Est, l’extension des colonies et la fragilité de la population de Jérusalem-Est rendent peu probable la création de deux États. Ce rapport est rejeté par le ministère israélien des Affaires Étrangères, car « fondé sur une description partielle, biaisée et unilatérale du terrain ». Le 29 novembre 2012, l’ONU reconnait à la Palestine le statut de « membre observateur », avec 138 voies pour, 9 contre et 46 abstentions. Mais le 30 novembre, Benyamin Netanyahu annonce la construction de 3000 nouveaux foyers à Jérusalem-Est.

En 2013-2014, John Kerry, secrétaire d’État des USA, guide les pourparlers de paix  qui, une nouvelle fois, ne débouchent sur aucun arrangement. On tourne en boucle !

Pour les pays occidentaux, notamment les États-Unis et la France, la solution au conflit passe par la création d’un État palestinien. Mais l’explosion de la colonisation juive en Cisjordanie rend cette perspective irréaliste. Lors des Accords d’Oslo, signés le 13 septembre 1993, à Washington, par Yasser Arafat et Yitzhak Rabin (Accords négociés secrètement) 266 000 Israéliens vivaient dans les territoires occupés, dont plus de la moitié à Jérusalem-Est, annexé par Israël en 1980. Trente ans plus tard, ils sont 685 000 (chiffres 2022) et les deux tiers d’entre eux sont installés en Cisjordanie, dans 145 implantations juives. Elles maillent tout le territoire peuplé de 3,3 millions de Palestiniens, elles empêchent toute continuité territoriale entre les villes palestiniennes, torpillant l’idée même d’un État. Leur constante expansion s’est faite en violation des résolutions de l’ONU (la dernière date de février 2023), et en violation du droit international, ce qui choque les bonnes consciences.

Comment en est-on arrivé à  cette situation? Les Accords d’Oslo ont déraillé. Ils étaient bâtis sur un pari, un doux rêve ou…une illusion : instaurer une souveraineté palestinienne limitée (Gaza et Jéricho d’abord, puis ensuite les grandes villes de Cisjordanie) pour instaurer un climat de confiance, avant de passer aux questions qui fâchent : le retrait israélien et le démantèlement des colonies ; le retour des cinq millions de réfugiés palestiniens des pays arabes ; le statut de Jérusalem-Est et des Lieux saints (Mur des lamentations, Esplanade des mosquées, Saint-Sépulcre).

 En théorie, c’était jouable, mais les théories se heurtent souvent à la dure réalité des choses.

Ce n’est pas en repoussant les problèmes de fond et en misant tout sur la confiance entre deux hommes, Arafat et Rabin, que l’on allait enfin accoucher de deux États.  Les jusqu’au-boutistes  des deux camps ont mis à bas cet espoir de paix d’une naïveté confondante. Le 4 novembre 1995, Ygal Amir, un jeune suprémaciste juif, assassinait Rabin, dans un climat de « chasse aux traîtres » orchestrée, entre autres, par le Likoud  de Benyamin Netanyahou. Moribond, le processus de paix d’Oslo est définitivement mort dans les années 2000, après la seconde Intifada, marquée par des attentats-suicides sanglants suivis de raids meurtriers de « Tsahal » sur les villes palestiniennes. La solution à deux États a laissé place à une colonisation accélérée de la « Judée-Samarie ».

Cette politique est assumée par les gouvernements israéliens de gauche (Peres, Barak), puis par ceux de droite, incarnés depuis 2009 par Benyamin Netanyahou.

Dans le monde entier, chacun y va de son couplet pour appeler à la création de deux États sur la « Terre de Canaan ». Personne, je dis bien personne, ne peut être opposé à la création de deux États, pour que les Palestiniens et les Israéliens cessent de s’entretuer, mais c’est une fausse bonne idée. Elle est, à mon humble avis, totalement illusoire car elle impliquerait une  décolonisation de la Cisjordanie. Au-delà des incantations, des rodomontades de faux-durs, des effets de manche ou des propos lénifiants des pseudos experts, qui est prêt à le faire ?

Dans ce conflit, il est évident que l’État d’Israël n’est pas blanc-blanc et que tous les torts n’incombent pas aux Palestiniens, mais je soutiens Israël. Plusieurs de mes lecteurs et/ou amis ne le comprennent pas et m’en font le reproche. J’assume ma  position pour quelques raisons simples :

Israël est un État nationaliste, qui s’appuie sur une religion forte et qui défend ses frontières, ce qu’était la France autrefois ; la France que j’ai aimée. Les Israéliens représentent…0,4% de la population du Moyen-Orient ; ils sont entourés par 350 ou 400 millions de Musulmans. Israël se bat « le dos au mur » car il en va de sa survie. Tsahal, héritière de la Haganah (3), est une armée encore digne de ce nom, une armée que j’admire depuis la « guerre des six jours ». J’ai toujours préféré les soldats, surtout ceux qui se battent bien, aux terroristes aveugles et aux poseurs de bombes.

A l’heure où j’écris, je ne sais pas si l’Iran déclarera la guerre à Israël ? Si nous allons vers un conflit de grande ampleur ? Une chose est certaine, nous vivons sur une poudrière.

Certains pensent que nous sommes loin de tout ça. Je les invite à se demander pourquoi il n’y a (presque) plus de Juifs en Seine-Saint-Denis ? L’antisémitisme renait en France, en Europe, dans le monde, mais il n’est pas imputable à des vieux « fachos ». L’islamo-gauchisme gagne du terrain chaque jour et pourtant, lors des dernières législatives, on a vu la droite molle, le centre flou, les partisans de Macron, s’allier sans états d’âme aux gauchistes pour faire battre la droite nationale.

Décidément, ce pays est gouverné par les malades mentaux, des irresponsables, des cinglés !

Eric de Verdelhan

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Date de dernière mise à jour : 08/08/2024

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