Il fut une époque heureuse où la démocratie française était le fil conducteur de chaque citoyen. Il fut un temps heureux où le soleil brillait sur les esprits, quelle que soit son origine sociale ou ethnique. Il fut une période heureuse où l'école éclairait les intelligences avec un espoir immense pour un avenir ouvert vers des horizons illimités. Il fut des instants d'exception où la République triomphait les dimanches de scrutins, qu'ils soient locaux ou nationaux.
Nos aînés ont connu ces belles années fleuries par les couleurs du patriotisme, le drapeau bleu, blanc, rouge flottant au-dessus de tous les édifices dont les frontons arboraient fièrement la devise républicaine : liberté, égalité, fraternité. Et puis, chaque année, le 14 juillet, on célébrait dignement la fête nationale, principal symbole de l'unité du peuple français. Aujourd'hui, le 14 juillet a perdu une grande partie de son sens, surtout avec le communautarisme qui détruit les valeurs fondamentales de l'esprit républicain.
Bien entendu, tout au long de ces multiples décennies, remarquables en apparence, certains drames n'ont pu être évités et particulièrement les deux grandes guerres mondiales responsables de millions de morts sur la planète. Ces douloureux événements sont venus obscurcir la belle image d'Épinal républicaine, mais doute, était-ce le prix à payer face à une société qui aurait pu être s'apparenter à l'idyllisme.
Si la guerre de 1914-1918 fut un choc foudroyant pour de nombreuses nations, celle de 1939-1945 allait annoncer, au fil du temps, le début de l'effondrement de la démocratie, notamment en Europe. C'est la constatation que nous pouvons faire en ce début du 3 ème millénaire qui marque désormais, particulièrement en France, l'agonie de la République.
Quiconque ne peut ignorer à ce jour, les violentes attaques faites aux institutions par ceux qui veulent anéantir définitivement les valeurs laïques instaurées par les gouvernements de la III ème République. Les atteintes à l'État de droit et aux libertés indiquent clairement la volonté d'effacer à la fois, l'Histoire de notre pays et aussi les grandes heures des longs combats menés par la philosophie des lumières.
Ainsi, que penser de ceux qui souhaitent la destruction du château de Versailles où la suppression de la Basilique du Sacré-Cœur, pour ne citer que ces deux monuments ?
Que penser également de ceux qui voudraient brûler les chefs-d'œuvre artistiques, littéraires ou historiques ?
Que penser encore de ceux qui s'emploient à défaire les intelligences pour les remplacer par la pensée unique ?
En cette fin d'année 2024, rien ne va plus dans le Monde comme en France. S'il ne semble pas y avoir un conflit possible à l'horizon (malgré les guerres actuelles d'Ukraine et d'Israël), il existe un mal aussi maléfique que les plus meurtrières des batailles militaires. Ce mal, c'est la chute terrible d'un pays dans l'abîme sous lequel se mêlent politique, économie et société. En fait, c'est la mort lente d'une nation.
Mais restons optimistes sans excès, malgré les maux que nous subissons déjà et ceux que nous allons sans doute affronter dans les jours prochains.
Le ciel peut nous aider dans la détresse, et rien ne dit qu'une forme de miracle pourrait nous sauver du pire.
En attendant, nous pouvons rêver d'un temps où la vie était beaucoup plus paisible, bien qu'elle fût souvent difficile pour les travailleurs et leurs familles.
Malgré la dureté de l'existence, les gens vivaient dans une forme de bonheur que l'on ne connait plus aujourd'hui.
Si la semaine de travail était pénible, on savait que le dimanche allait apporter des plaisirs fort simples certes, mais bien réels : les retrouvailles ou les sorties en famille, les réunions entre amis, la séance de cinéma, les ballades à la campagne, le pique-nique au bord de la rivière ou encore la promenade en forêt.
Au moment des vacances issues de la loi de 1936 sur les congés payés, les familles partaient à la mer ou à la montagne pour profiter d'un repos bien mérité.
Puis, au jour de la rentrée scolaire, chacun se projetait vers un avenir serein et plein d'espoirs : la jeunesse avait une véritable ambition de réussite transmise directement par l'école ; les parents, très attachés aux principes définis par l'Éducation nationale et aux valeurs laïques, piliers du régime républicain, pouvaient apprécier largement leur liberté dans les idéologies et les croyances auxquelles ils pouvaient se rattacher. Ainsi, par exemple, il existait le Noël chrétien et le Noël païen que chacun pratiquait selon ses aspirations. Il n'y avait donc aucun problème de société à ce sujet et Noël ne faisait pas l'objet de contestation particulière comme c'est maintenant le cas depuis plusieurs années.
En fait, le bonheur était simple pour la plupart des gens. Chacun menait son existence selon ses souhaits,sans que les autorités de l'État ne viennent lui dicter arbitrairement son comportement, en dehors des règles définies par là loi.
Dans un tel contexte, le "vivre ensemble" existait, sans faille apparente, et jamais il n'était remis en cause. Les populations de toutes origines, vivaient côte-à-côte, communiquaient entre elles dans un esprit souvent fraternel, sans qu'il y ait des paroles ou des actes relevant du racisme ou de l'antisémitisme. Dans le même temps, on ne redoutait ni la violence ni l'insécurité, que ce soit dans nos villes et dans nos campagnes, de jour comme de nuit. Nous pouvions nous déplacer en toute tranquillité, en n'importe quel lieu, et à tout moment, sans aucune crainte ni peur. Nos femmes. nos filles et nos enfants n'étaient pas les cibles d'individus pervers et dangereux, alors qu'aujourd'hui les agressions sexuelles et les viols se multiplient chaque jour un peu plus, s'accompagnant parfois de meurtres odieux.
Le constat est atterrant : après plusieurs décennies de quiétude et de stabilité, la situation a dérapé très rapidement, laissant la place au désordre, à la délinquance et au crime.
Les temps heureux sont désormais derrière nous. Ils laissent la place à la chienlit et à l'explosion sociale. Avec l'immigration massive et incontrôlée, les trafics de drogue gigantesques, la croissance permanente du grand banditisme, la guerre civile s'approche à grands pas.
Ces dangers venant s'ajouter aux crises économiques et sociales, c'est la disparition de la Nation qui est annoncée. Mais personne ne semble vouloir prendre en compte l'état du pays qui va totalement à la dérive. Quant aux politiques de tous bords, ils restent pour la plupart dans le déni, ce qui ne fait qu'aggraver la situation.
Le destin de la France se trouve donc fortement compromis en cette fin d'année 2024. Reste l'espoir, bien qu'infime, de la providence qui viendrait au secours de nos institutions, mais cela est tellement aléatoire qu'il devient très difficile d'envisager un redressement prochain d'un système à bout de souffle.