Pour Thomas Jolly, Jeanne d’Arc était une travestie

L'étonnante histoire de Jeanne d'Arc / L'Histoire étonnante / Histoire  thématique | Prohistoire

Thomas Jolly, sur les cérémonies de Paris 2024 : « Bien sûr que c’était politique… Ma mission était de dire qui nous sommes. Dans tous les tableaux apparaissaient des corps différents, de la diversité, des femmes et des hommes maquillés ou costumés. Le théâtre était partout, la question des genres également. Les rois français se poudraient et portaient des talons. Jeanne d’Arc, une des plus grandes travesties de notre histoire, n’a-t-elle pas été condamnée parce qu’elle était vêtue en homme ? Notre culture est faite de cette fluidité de genres ».
Donc, pour Thomas Jolly, Jeanne d’Arc était un homme déguisé en femme, et pour reprendre le vocabulaire actuel, un travelo, un drag-queen. Elle a été condamnée pour cette raison.

Depuis un rapport accablant publié en juillet 2024, les accusations de violences sexuelles se multiplient contre l’abbé Pierre. Longtemps l’une des personnalités préférées des Français, cette figure emblématique de la lutte sociale est désormais accusé par un total de 24 femmes d’avoir commis des violences sexuelles. Les témoignages des victimes évoquent des baisers imposés, des fellations forcées, ou encore des propos à caractère sexuel. Certains portent sur des faits pouvant s’apparenter à des viols ou concernent des mineures.

12 septembre 2024. Les révélations sordides concernant les violences sexuelles perpétrées par l’abbé Pierre tout au long de sa vie continuent de s’accumuler. Deux femmes affirment aujourd’hui que leur mère aurait accordé des faveurs sexuelles au prêtre contre son aide pour lui trouver un logement. Elles apportent la preuve : une lettre de leur mère découverte après sa mort en 2019. Les faits remontent à 1989 et 1990.
13 septembre 2024. Le pape Bergoglio reconnaît que Rome savait pour les violences sexuelles commises par le fondateur d’Emmaüs au moins depuis sa mort, en 2007. Et il qualifie ces faits de « démoniaques ».

Jeanne d’Arc, l’abbé Pierre. Deux catholiques très représentatifs d’une « certaine idée de la France ». Deux icônes et deux phares pour les Français traditionalistes. Aussi, dans l’optique de destruction de la France, de ses valeurs classiques, de sa culture, de son patrimoine, on va s’acharner contre ces personnages symboliques. Mais la déclaration de Thomas Jolly est-elle historiquement vraie ?

23 mai 1430. Malgré le blocus de l’armée de Bourgogne devant Compiègne, Jeanne d’Arc rejoint le capitaine Guillaume de Flavy, commandant de la garnison. Vers 18 heures, la troupe fait une sortie. Jeanne et les siens se trouvent pris à revers. Elle est isolée avec quatre ou cinq hommes. Un archer picard se glisse jusqu’à elle, tire sur la selle, fait tomber la cavalière. Jeanne est prise. Pierre d’Arc, son frère, et le fidèle Jean d’Alun sont pris avec elle. Flavy ne fait rien pour délivrer UNE FILLE qui s’était mêlée au métier des hommes.
L’archer est à Jean de Luxembourg, un seigneur peu fortuné. Dès les premières heures de la capture, l’évêque Pierre Cauchon vient faire des offres. Jean de Luxembourg garde Jeanne quelques jours, puis hâte la transaction. Pour dix mille livres tournois, Jeanne devient prisonnière des Anglais. Les Anglais vont s’employer à faire d’elle une coupable.

Le procès a lieu à Rouen. Il ouvre sa première séance le 9 janvier 1431. Cauchon mène l’affaire avec une passion qui l’égare, avec un dévouement qui tient de la servilité, avec une passion qui l’aveugle. Le lundi de Pâques, 2 avril, il fait réduire l’accusation à douze propositions principales.
Première accusation fondamentale. Les juges s’attachent aux « voix » de Jeanne. La plupart y voient une preuve de possession : les voix étaient réelles, mais elles venaient de l’enfer. Quelques juges opinent que Jeanne a rêvé. On cherche à la faire trébucher sur la description de Saint-Michel, de Saint-Gabriel, de Sainte-Catherine et de Sainte-Marguerite, sur les lieux et les moments des apparitions, sur leur persistance jusqu’au cours du procès.
En réalité, les juges, habitués à invoquer le surnaturel dans l’explication du monde, ne mettent pas vraiment en doute les visions de Jeanne. Leur fidélité bourguignonne ne s’accommode que d’une explication : le Malin. Dès lors, la sorcellerie est prouvée.
Le caractère divin d’une vision se prouve par la justesse de ses objets. On juge l’arbre à ses fruits.
Pour Cauchon et les siens, l’engagement armagnac de Jeanne suffit à prouver le caractère diabolique. Entre 1407 et 1435, à la suite de l’assassinat du duc d’Orléans, une guerre civile se déchaîne. Deux factions rivales se forment : le parti de Jean sans Peur, les Bourguignons, et le parti du duc d’Orléans, les Armagnacs.

Deuxième accusation fondamentale : l’emprise de Jeanne sur le roi de France. On parle de la révélation faite à Chinon, du « signe » donné au dauphin. Jeanne ne dit rien de plus. Le secret de Charles VII n’appartient qu’à lui. On parle d’une couronne apportée par un ange. Le « signe » de Jeanne n’est peut-être tout simplement que la victoire devant Orléans et la route du sacre ouverte en quelques jours. Quoi qu’il en soit, les juges restent sur leur curiosité et ne peuvent guère utiliser contre la Pucelle ce qu’elle a dit.

Troisième accusation fondamentale : le port des vêtements masculins. La Bible l’interdit aux femmes, au livre 22 du Deutéronome. Au cours des siècles du Moyen Âge, l’incessant balancement du vêtement long et du vêtement court pour les hommes reflète assez bien le plus ou moins grand laxisme des interprétations de l’Écriture quant à l’expression publique de l’appartenance à un sexe. Chez une femme du XVe siècle, la morale réprouve une tenue inconvenante, et non pas le vêtement masculin en soi.
Les clercs de l’entourage de Charles VII s’étaient déjà posé la question à l’arrivée de Jeanne. Pour chevaucher, Jeanne porte des chausses et n’a pas tort. En prison, Jeanne fait de son habit d’homme une question de fidélité à ses voix.
Les juges ne forcent pas Jeanne à porter la robe, ils attendent qu’elle y vienne d’elle-même. Ce doit être le signe de sa soumission. La robe devient un symbole. Ainsi, le refus de prendre habit de femme devient une insubordination à l’Église. Le salut est dans l’Église, dans la communion des saints, cette forme suprême de solidarité face à la Rédemption. Le salut ne saurait être dans l’oeuvre individuelle. La hiérarchie n’aime pas que le chrétien assure son salut tout seul.
Le plus grave des crimes de Jeanne, le crime impardonnable qu’on lui reproche, c’est son indiscipline religieuse. Le Credo de Jeanne a beau être celui de l’Église, ses voix dictent son comportement, selon l’interprétation de sa conscience.

LA JEUNE FILLE sait que, si elle se soumet à l’Église, l’Église aura pour elle le visage de Cauchon. Et Cauchon se dresse contre la mission dictée par les voix saintes. Jeanne ne peut se soumettre sans renier le passé. Dans sa réponse du 27 mars, elle distingue le domaine de la foi et le domaine de l’action politique. Elle répond : quant à elle, de ses faits elle ne se soumettra, fors seulement à l’Église du Ciel, c’est à savoir à Dieu, à la Vierge Marie et saints et saintes du Paradis.
Jeanne fait cependant une concession. Elle offre de prendre robe et chaperon de femme pour aller communier, pourvu qu’on lui rende ses habits d’homme après la messe. Elle les abandonnerait définitivement quand elle aurait fini d’accomplir sa mission. On la renvoie au cachot. Les menaces de torture sont suspendues car LA JEUNE FILLE désavoue d’avance tous les aveux qu’elle pourrait faire « dans les tourments ».
Puis parvient la réponse à la consultation des douze articles du 2 avril. Pour les maîtres parisiens de la Faculté de théologie, Jeanne est idolâtre, sorcière, schismatique et apostate. Pour les canonistes, elle est menteuse, devineresse et « très véhémentement » suspecte d’hérésie.
19 mai 1431. Cauchon réunit ses assesseurs avec tous les docteurs et maîtres de la ville, et leur communique la sentence des maîtres parisiens. Tout le monde approuve.

Le bûcher est inévitable si la « coupable » persiste à ne pas se soumettre. Jeanne refuse de renier ses voix. Sur vingt-sept juges, vingt-six votent la mort.
30 mai 1431, sur la place du Vieux-Marché, à Rouen, Jeanne meurt brûlée vive en invoquant ses saints. Ses voix ne l’ont pas trompée. Elle le dit à son dernier instant. Dans un esprit de laïcité, on peut croire aux voix, ou ne pas croire aux voix, c’est un autre problème.
Huit jours plus tard, on apprend le contraire. Cauchon a trouvé sept juges pour affirmer qu’ils ont été témoins de l’abjuration de Jeanne. On fait savoir que Jeanne est morte en reconnaissant que ses voix l’ont « moquée et déçue ».
Mais nul ne s’y trompe vraiment. « Nous avons brûlé une sainte », dit un Anglais présent.

Tel est le récit de la fin de Jeanne d’Arc, UNE JEUNE FILLE de l’époque, et que tout le monde traite en JEUNE FILLE. Seuls des esprits dérangés, détraqués et fanatiques peuvent voir un travesti en Jeanne d’Arc. Mais ce n’est pas anodin, ce n’est pas futile. Au contraire, derrière ce déni de réalité, se cachent des intentions malveillantes.
Thomas Jolly réécrit l’histoire, réinvente l’histoire, donne une nouvelle vision de l’histoire, arrange les faits pour les besoins de sa cause : banaliser l’homosexualité, la transsexualité. À des fins idéologiques donc. Ce n’est ni nouveau, ni original. Le personnage de Jeanne d’Arc a déjà été l’objet d’une représentation transgenre et pornographique en 2017.
Les francs-maçons ont réécrit l’histoire. Thomas Jolly jette un pavé dans la mare, il trouble et dérange une situation simple, et il fait scandale. Volontairement. Délibérément. Et les ondes produites à la surface de l’eau s’étendent. D’autres après lui suivront sa trace et tiendront le même discours. D’où l’acculturation. Jeanne d’Arc était une travestie. Pourquoi pas ? La répétition et le rabâchage font leur œuvre. Après le choc, l’étourdissement, viennent le doute, puis la persuasion et l’adhésion. C’est ainsi qu’ils procèdent, en toutes occasions. Plus encore. Jeanne d’Arc est un modèle, un exemple. Puisqu’elle « était une travestie », chacun d’entre nous peut adopter et copier le modèle, devenir un travesti ou une travestie. Le travestissement devient la norme.

En ce qui concerne l’abbé Pierre, les faits sont dénoncés 17 ans après sa mort. Selon des documents d’archives publiés par la cellule d’investigation de Radio France, l’abbé Pierre était au cœur de plusieurs scandales d’agressions sexuelles dès les années 1950, notamment au Canada et aux États Unis. L’Église et Emmaüs ont couvert les agissements du prêtre. Adrien Chaboche, directeur général d’Emmaüs pointe : « Désormais, l’abbé Pierre, c’est l’image d’un prédateur sexuel ».
Face à ces révélations en cascade incriminant l’abbé Pierre, les associations qu’il a créées se désolidarisent de leur fondateur : changement de nom, de logo, retrait de plaques commémoratives, question des « indemnisations ».
Tant de faits concordants, tant de témoignages similaires accablent l’abbé Pierre et rendent sa culpabilité certaine. Mais pourquoi avoir attendu si longtemps pour dévoiler ces errements ? Pourquoi tous les actes répréhensibles sont-ils révélés en même temps ? C’est l’hallali, c’est la curée. Parallèlement, on dénonce les prêtres pédophiles avec un plaisir évident. Et le pape Bergoglio se mêle à la vindicte. Mais quand des Roman Polanski, des Woody Allen, des Jack Lang sont accusés des mêmes agressions sexuelles, l’affaire est étouffée et on dément les faits.
On peut tirer à boulets rouges sur l’ennemi numéro un, le catholicisme, sur les catholiques. On peut faire tomber une pluie d’injures sur la société catholique entière. On peut assimiler agressions sexuelles et pédophilie de quelques-uns avec le catholicisme. Ici, l’amalgame est permis.

Avec Mahomet et l’islam, l’amalgame est interdit. Mahomet naît vers 571 à La Mecque, petite ville d’Arabie qui tire sa richesse du trafic caravanier. À 25 ans, il entre au service d’une riche veuve qui dirige une entreprise de caravanes, Khadidja. Le jeune homme, actif et entreprenant, s’impose et épouse Khadidja. Khadidja met au monde six ou sept enfants et meurt en 619.
Le départ de Mahomet pour Médine marque le début de l’ère musulmane. C’est l’hégire, le 16 juillet 622. Peu après l’hégire, il épouse Aïcha, alors âgée de huit ou neuf ans. Il s’était fiancé avec elle trois ans plus tôt.
Mahomet se marie souvent, espérant toujours avoir un enfant mâle, mais tous ses garçons meurent en bas âge. De ses neuf femmes, Aïcha est la préférée. Et parmi ses filles, Fatima est la préférée. Deux noms qui jouent un rôle dans l’histoire musulmane. Il épouse la femme de son fils adoptif Zayd, répudiée sur sa recommandation, ce qui est un inceste selon les codes arabes.
Pédophilie avec Aïcha, inceste avec la femme de son fils, polygamie avec ses nombreuses femmes.
Pédophilie, inceste, polygamie, tout ce qu’aiment et veulent instituer les oligarques mondialistes, Jacques Attali en tête. Ils s’escriment à détruire la religion catholique, mais ne touchent pas à Mahomet, ni à l’islam. Jamais Thomas Jolly ne se moquera de Mahomet ou de l’islam. Il est tellement courageux qu’il se repaît de la bête qui agonise.

Jean Saunier

Date de dernière mise à jour : 17/09/2024

2 votes. Moyenne 3 sur 5.
×