Le groupe a annoncé la fermeture de deux sites de production avant 2026 suite à une chute drastique des ventes de pneus pour camions et camionnettes. Quelles stratégies seront mises en place pour surmonter cette crise ?
Michelin : fermeture de deux usines d’ici 2026
Le groupe Michelin a annoncé mardi la fermeture programmée de ses sites de production de Cholet et Vannes. Ces fermetures interviendront avant 2026 et concerneront plus de 1 200 salariés. La principale raison évoquée par le groupe est l’« effondrement » des ventes de pneus pour camions et camionnettes.
Une décision qui s’inscrit dans un contexte difficile
Michelin traverse une période compliquée, marquée par le ralentissement du marché des véhicules neufs et la concurrence asiatique.
« C’est l’effondrement de l’activité qui a provoqué cette situation, et je veux dire à tous ces salariés que nous ne laisserons personne au bord du chemin« , a déclaré le PDG de Michelin, Florent Menegaux, lors d’un entretien avec l’AFP.
Un plan d’accompagnement pour les salariés
Le groupe s’est engagé à mettre en place un plan d’accompagnement pour chaque salarié concerné. Des offres d’emplois au sein du groupe ou dans d’autres entreprises, et des possibilités de préretraite seront proposées. Le groupe a également promis de participer à la création d’au moins autant d’emplois que ceux supprimés dans les territoires impactés par ces fermetures.
Un contexte compliqué pour l’industrie du pneu en Europe
La décision de Michelin s’inscrit dans un contexte plus large de difficultés rencontrées par les équipementiers européens, petits et grands.
Face au fort ralentissement du marché automobile, les fermetures de sites se multiplient. Le PDG de Michelin a également évoqué une « dégradation lente de la compétitivité » de l’Europe qui empêche d’exporter depuis ce continent.
La Rédaction