Il faut absolument lire le compte-rendu de la commission mixte paritaire de la semaine dernière pour déceler les étranges revirements doctrinaux en cours dans la caste en matière de vaccination obligatoire. Après plusieurs mois d’attaques virulentes contre les « complotistes », la classe politique officielle admet-elle progressivement son erreur d’appréciation ? Se met-elle à craindre les conséquences juridiques (et notamment pénales) d’un engouement sans réserve et sans précaution pour un vaccin dont les conditions d’arrivée sur le marché sont encore mystérieuses ? La question semble ouverte.
On a connu Philippe Bas, conseiller d’État, ancien secrétaire d’État co-créateur du RSI avec Renaud Dutreil, puis sénateur, plus allant sur le sujet du vaccin. Et, curieusement, lors de la Commission mixte paritaire à laquelle il participait jeudi dernier pour trouver un accord entre l’Assemblée nationale et le Sénat sur la sortie de crise COVID, il a commis plusieurs phrases qui sèment le trouble sur la gravité de la situation sanitaire créée de toutes pièces par une vaccination forcenée au moyen d’un produit dont la dangerosité est de plus en plus manifeste.
Au-delà des litanies habituelles sur le vaccin
Il faut absolument lire le compte-rendu de cette réunion qui en dit long sur les angoisses dans les milieux autorisés face à la déferlante d’effets secondaires du vaccin.
Bien entendu, Philippe Bas a commencé son intervention devant ses collègues par la traditionnelle litanie vaccinale :
« Je souscris à l’idée que l’épidémie de covid n’est pas terminée, et la vaccination reste un enjeu essentiel. Il importe de faire en sorte que les personnes vaccinées complètent leur schéma vaccinal, et ce en dépit des mots d’ordre qui circulent, notamment sur les réseaux sociaux. La vaccination reste en effet le moyen privilégié pour éviter les formes graves de la maladie ainsi que, dans un nombre non négligeable de cas, la contamination elle‑même ».
Cette suite d’affirmations totalement conforme à la propagande de la caste, OMS en tête, est devenue une sortie de rituel obligé pour prouver que l’on n’est pas complotiste.
Mais une fois prononcées, les formules rituelles n’empêchent pas de dire exactement le contraire…
Les propos stupéfiants de Philippe Bas sur les vaccinés
On écoutera donc, sous les lèvres de Philippe Bas, cette affirmation à contre-courant de la doxa imposée par le pouvoir depuis plusieurs mois :
« Tous les jours, des personnes meurent encore en France de cette maladie, dont une grande partie est d’ailleurs vaccinée, mais vulnérable au virus ».
Est-ce parce que, désormais, « une grande partie » des personnes qui meurent du virus sont des vaccinées que les parlementaires se sont mis d’accord pour ne plus pousser au vaccin ?
En tout cas, la suite des propos tenus en commission en dit long sur les « changements de mentalité » depuis quelques semaines. Par exemple, cette phrase hallucinée de Philippe Bas en dit long sur le retournement de situation depuis l’introduction du vaccin :
« Mais à y regarder de plus près, j’ai constaté que le vaccin était de moins en moins efficace non pas pour prévenir les formes graves de la maladie, mais pour faire barrière aux contaminations. En France, ce sont aujourd’hui très majoritairement des personnes vaccinées qui contractent la maladie et la transmettent. Le vaccin fait barrage dans un tiers des cas. Le test présente donc actuellement une efficacité supérieure. C’est la raison – et la seule raison ! – pour laquelle la commission des lois du Sénat, puis le Sénat dans son ensemble ont décidé que, dans cette circonstance exceptionnelle, seul un test négatif soit exigé, plutôt qu’une preuve de vaccination à jour. La durée du test dépendra du nouveau variant – soixante‑douze heures, trente-six heures, vingt-quatre heures… »
« À y regarder de plus près »… Philippe Bas semble donc avoir découvert que la très abondante littérature complotiste sur l’inefficacité du vaccin n’était pas dénuée de fondement. Le vaccin ne ferait « barrage » que dans un tiers des cas à la contamination. Voilà pourquoi, officiellement, le Sénat s’oppose au rétablissement du certificat de vaccination (alors même que la Commission européenne l’a imposé)…
LFI continue à défendre le vaccin
Intéressante aussi est la position de Ugo Bernalicis, le député LFI, qui a soutenu la suppression du certificat vaccinal et son remplacement par un test, mais avec cet argument étrange, qui sacrifie au rituel de la caste scientiste :
« Quant au principe de s’en tenir aux tests pour limiter la propagation du virus – le vaccin demeurant ce qu’il y a de plus efficace pour en limiter la dangerosité –, un amendement similaire avait été déposé par mon groupe à l’Assemblée nationale ».
« Le vaccin demeurant ce qu’il y a de plus efficace »… une fois de plus, un député (LFI, en l’espèce) sacrifie à la religion officielle en expliquant que, le vaccin étant le plus efficace, on abandonne le certificat vaccinal pour lutter contre la pandémie.
Il y a quand même une question qui se fait jour : pourquoi, si le vaccin est vraiment la solution, le rend-on caduc aussi rapidement ?
Les socialistes, défenseurs orthodoxes du vaccin
On notera par ailleurs les propos très révélateurs tenus par la sénatrice Véronique Guillotin, du groupe socialiste et radical (elle-même est radicale), qui a rappelé la stricte orthodoxie de Big Pharma :
« La vaccination ne protège pas seulement contre les formes graves de la covid, elle diminue également la transmission et donc la circulation virale. J’avais déposé sur ce sujet un amendement au nom de mon groupe qui n’a pas été retenu.
Derrière cette mesure, je relève que les discours « antivax » et les fausses informations ont circulé de manière libérée dans l’hémicycle hier. Pour notre haute assemblée, certains propos ont été regrettables : ils n’encouragent pas à poursuivre la vaccination, que l’on sait pourtant protectrice ».
Pour certains élus, la liberté d’opinion et de conscience relève toujours du discours anti-vax et des « fausses informations ». Belle leçon de démocratie.
Le député marcheur, ancien socialiste, Sacha Houlié, n’a pas détonné dans l’affirmation de cet amour aveugle pour un vaccin qui ne protège pas :
« Deuxièmement, je regrette la disparition de la preuve vaccinale pour le contrôle sanitaire aux frontières. Cela fait prévaloir le test sur le vaccin, ce qui, je le pense, n’est pas une bonne nouvelle ».
Le mystère du revirement de Philippe Bas
Reste que l’ensemble du texte est fondé sur le constat de l’inefficacité du vaccin, même si les parlementaires s’emploient à répéter le contraire, certains, comme les socialistes, avec conviction, d’autres, comme Philippe Bas, dans une hypocrisie évidente.
Pourquoi continuer à dire que le roi est habillé, alors que tant de gens constatent désormais sans difficulté qu’il est totalement nu ?
Les explications emberlificotées de Philippe Bas en fin de séance ne dissipent pas le malaise :
« Selon certains, il faudrait rétablir le passe vaccinal pour ne pas déconsidérer le vaccin et ne pas dissuader les gens de se faire vacciner. Arrêtons-en avec les logiques trop théoriques ! L’efficacité commande que nous nous adaptions à l’évolution de la situation, en ne restant pas crispés sur des positions qui étaient très justifiées voici un an, mais qui ne le sont plus aujourd’hui ».
« L’efficacité commande que nous nous adaptions à l’évolution de la situation »… mais quel est ce charabia ? De quelle évolution s’agit-il, sinon de la prise de conscience, au moins au Sénat, des dangers d’un vaccin inefficace, dont l’administration produira un scandale sanitaire au moins aussi violent que l’affaire du sang contaminé – scandale dont nos élus tentent de se prémunir aujourd’hui…
Eric Verhaeghe.