Ce samedi, à la médiathèque, Ghislain Quétel, présente des actions de résistants normands à l’aide de 85 diapositives

s Résistants normands ont fourni des renseignements essentiels au Débarquement en Normandie. Ghislain Quétel, fils de résistant et conférencier, milite pour que soient identifiés et reconnus ces patriotes qui constituaient l’armée de l’ombre. Il animera une conférence à Donville-les-Bains (Manche) samedi 22 juin 2024.

Trois questions à Ghislain Quétel, qui animera une conférence à Donville-les-Bains (Manche), à la médiathèque, sur les pas des Résistants du Calvados et de la Manche en relation avec les Services secrets à Londres pour préparer le débarquement.

Trois questions à Ghislain Quétel, qui animera une conférence à Donville-les-Bains (Manche), à la médiathèque, sur les pas des Résistants du Calvados et de la Manche en relation avec les Services secrets à Londres pour préparer le débarquement.

Des résistants normands ont-ils joué un rôle décisif dans le Débarquement ?

La résistance non violente est méconnue et oubliée. Elle demeura dans l’ombre pendant l’Occupation et pendant la vie de ces résistants qui ont juré de ne rien dévoiler de leurs actions et contacts. Cette résistance représente environ 80 % des résistants de la Manche avec principalement le réseau OCM-Centurie du colonel Rémy, commandé par Jacques Bertin de la Hautière, alias Pierre Moulines, qui a fédéré réseaux et groupes entre Avranches et Cherbourg. Ils avaient pour mission de fournir aux services secrets gaullistes et alliés des informations sur la construction du Mur de l’Atlantique. Cela a permis de planifier le Débarquement.

Trois questions à Ghislain Quétel, qui animera une conférence à Donville-les-Bains (Manche), à la médiathèque, sur les pas des Résistants du Calvados et de la Manche en relation avec les Services secrets à Londres pour préparer le débarquement.

Des résistants normands ont-ils joué un rôle décisif dans le Débarquement ?

La résistance non violente est méconnue et oubliée. Elle demeura dans l’ombre pendant l’Occupation et pendant la vie de ces résistants qui ont juré de ne rien dévoiler de leurs actions et contacts. Cette résistance représente environ 80 % des résistants de la Manche avec principalement le réseau OCM-Centurie du colonel Rémy, commandé par Jacques Bertin de la Hautière, alias Pierre Moulines, qui a fédéré réseaux et groupes entre Avranches et Cherbourg. Ils avaient pour mission de fournir aux services secrets gaullistes et alliés des informations sur la construction du Mur de l’Atlantique. Cela a permis de planifier le Débarquement.

En 2017, une importante découverte a été faite à Caen !

Pascal Hourblin, antiquaire à Arromanches, a découvert dans une valise « un trésor historique » composé de plans et cartes côtiers entre Avranches Cherbourg et Le Havre. Ils appartenaient à Robert Thomas, chef cartographe OCM-Centurie. Ils révèlent les relations entre les chefs du réseau et les services secrets à Londres.

Des résistants n’ont jamais été identifiés. Vous militez pour les sortir de l’ombre ?

Depuis 2021, en tant que fils de résistant, je me bats pour que soit promulguée une loi qui permettrait d’identifier l’ADN des résistants morts pour la France. En 2011, Yves Couturier, historien caennais, avait entrepris la même démarche avec le soutien des parlementaires du Calvados. Un projet de loi avait été adopté par l’Assemblée nationale mais bloqué au Sénat. Contactée, la présidence de la République confirmait que la modification ne pouvait se faire que par voie législative. En ce 80e anniversaire de la libération de la Normandie, il serait souhaitable que la nation approuve cette démarche.

Arsène Allard, envoyé spécial