ARCHIVES - ARTICLE DU 26 NOVEMBRE 2018
Depuis plusieurs décennies, la France s’est dégradée sans que les citoyens aient pu vraiment s’en apercevoir. Ce n’est maintenant que le chaos annoncé voici quelques années, apparaît clairement aujourd’hui aux yeux de chacun, un chaos qui se transforme désormais en désastre national.
Bien évidemment, ceci est une amère constatation et l’heure étant grave, il faut réagir au plus tôt. Non pas par des mesurettes comme le président Macron souhaite le faire, dans le seul espoir de calmer les esprits, mais par des réformes profondes nécessaires pour un changement total de société.
Depuis des années, je m’efforce de faire entendre raison à mes concitoyens lors de réunions et de comités divers qui rassemblent localement des amis de la démocratie et de la République. Si le message est entendu, ce n’est qu’une très faible quantité qui le perçoit, sauf qu’à ce jour, des citoyens un peu plus nombreux m’appellent ou m’écrivent pour dire que j’avais raison.
En 2014, j’ai publié un essai politique pour réveiller les esprits et les consciences.
« Révoltez-vous » avait été bien accueilli par ceux et celles qui me soutenaient, mais faut-il le préciser, l’ouvrage n’a eu qu’un très faible impact, sans doute en raison d’un désintéressement ou d’une désapprobation d’un certain public pour un livre considéré alors et peut-être injustement comme « révolutionnaire ».
Aujourd’hui, j’estime que le temps est venu de rétablir en France la république, la vraie avec un grand « R » celle dont nous avons hérité depuis les premiers jours de la III° République.
Il est temps de se débarrasser du régime présidentiel que subit notre pays, souvent pire qu’un régime monarchique.
Avec l’instauration d’une nouvelle république populaire, favorable au partage et à la solidarité nationale, des premières mesures s’imposent dans l’urgence, afin de changer le quotidien des Français. Ces mesures, je les ai réunies dans un dossier comprenant près de 250 réformes, plus ou moins importantes, mais nécessaires à un grand changement national qu’une majorité de citoyens et de citoyennes attend depuis bien longtemps.
À titre d’exemples, je citerai ici quelques unes de ces réformes :
- retour de l’ISF adapté à la situation actuelle de la France.
- rééquilibrage des salaires diminuant les plus élevés au profit des plus bas.
- diminution des taxes sur les carburants et produits dérivés.
- création d’un fonds national d’aides à la création d’entreprise avec l’engagement de l’État et le soutien des collectivités territoriales (régions, départements, communes).
- aide à l’installation des entreprises en milieu rural pour éviter la désertification des campagnes, ce qui peut permettre par ailleurs, de maintenir les services de proximité ou de les réinstaller.
- mise en place du ferroutage sur tout le territoire national permettant le désengorgement des autoroutes et donc, la réduction de la pollution.
- création d’une haute autorité de l’environnement qui favorisera l’implantation d’entreprises françaises pour la mise en place et l’exploitation de parcs éoliens. Un tel projet permettrait une programme rapide et important de création d’emplois.
- création d’un grand commissariat aux énergies nouvelles pour étudier et définir celles qui pourront remplacer utilement le pétrole et ses dérivés. Aujourd’hui, l’électricité semble une alternative provisoire, mais il faut savoir que l’énergie électrique pour les véhicules automobiles présentent des dangers sérieux, comme celui du recyclage des batteries.
Voici quelques-unes réformes qui semblent indispensables. Il en existe beaucoup d’autres que je ne peux citer ici, la liste étant trop importante.
Il est impératif maintenant de sortir de la chienlit dans laquelle la France est engloutie. C’est au citoyen de réagir par tous les moyens convenables afin de se faire entendre et de provoquer un vrai changement sociétal.
Le 22 janvier 2012, lors de son grand meeting du Bourget, François Hollande avait dit : Dans cette bataille qui s’engage, je vais vous dire qui est mon adversaire, mon véritable adversaire. Il n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature, il ne sera donc pas élu, et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance."
Bientôt 7 ans après, l’adversaire est toujours là, mieux implanté que jamais et c’est lui qui est le principal responsable des malheurs de la France.
Aussi, une fois pour toutes, il faudra l’éliminer ou, tout au moins, le réduire à sa plus faible expression.
En 1789, la grande noblesse étouffait le peuple de France. Aujourd’hui, c’est le monde de la finance qui a remplacé les nantis de l’Ancien Régime et qui étrangle les salariés, artisans, commerçants, indépendants et retraités, véritables boucs émissaires d’un pouvoir personnel.
Et comme nous le savons tous, ce n’est pas le président Macron qui apportera la solution qui s’impose.
Il appartient donc à tous les citoyens et les citoyennes de France de s’unir pour transformer le pays et lui restituer sa grandeur, partout en Europe comme aussi dans tout le reste du Monde.
Citoyens, Citoyennes, Macron met la République en danger ! SAUVEZ-LA !
Gene REYNAUD