Arrivée ces jours-ci d’un long voyage, comme j’avais été malade (à cause du dîner servi dans l’avion), on m’a proposé le service d’assistance mobilité qui consiste en la fourniture d’un fauteuil roulant et d’un personnel pour le rouler jusqu’à la sortie.
Prise en charge par une passerelle accolée à l’avion, on a contrôlé mon passeport dès la sortie de l’avion. Pourquoi, puisqu’il avait été contrôlé à l’entrée de l’avion ? Mon identité avait-elle pu changer depuis ?
Un grand diversitaire coloré peu aimable a retenu dans ses mains mon passeport plus de temps qu’il ne fallait en évitant de me regarder dans les yeux. Après quelques minutes d’hésitation, il a fini par me le rendre à regret, puis il s’est exclamé à l’attention du conducteur de la passerelle : « Elle n’est pas mariée ! ».
Le conducteur maghrébin, consterné, et inquisiteur, s’est emparé à son tour de mon passeport, il l’a regardé avec attention et s’est exclamé : « Non, elle n’est pas mariée ». Puis prenant celui de mon mari il a dit à la cantonade : « Ils ne sont pas mariés ! »
S’ils avaient été habilités à contrôler mon passeport, ils l’auraient lu convenablement. Or sur le mien était bien indiqué : XXX, épouse YYY.
Ils ne savaient donc pas lire correctement et ne représentaient donc en rien un personnel chargé de contrôler les identités. Cette catégorie d’agents-là est formée et sait lire les passeports.
Interloquée, j’ai interpellé le conducteur de la passerelle : « Vous vous demandez si je suis mariée ?!… ». Un peu gêné, il m’a répondu : « Non, on compare votre passeport avec celui de votre mari. »
Pourquoi comparer nos passeports ? Quel intérêt ? Sinon celui de savoir si au final je porte le même nom que mon mari ?
Puis le conducteur de la passerelle m’a demandé si mon nom de jeune fille était bien mon nom de jeune fille ?…
Pressée de rentrer chez moi au plus vite, car toujours mal en point, et craignant qu’ils me retiennent sous n’importe quel prétexte, ou même refusent arbitrairement de m’emmener jusqu’au terminal, ou encore me laissent en plan au milieu de nulle part, j’ai acquiescé. Quand on ne peut pas faire confiance, on vit dangereusement.
Pourtant, tout cela ressort très bien dans les passeports. J’en ai déduit une nouvelle fois qu’ils n’avaient aucune formation pour les contrôler et que ce n’était donc pas leur mission.
Alors pourquoi ? Un membre de ma famille me dit que c’était pour s’assurer que je n’étais pas seule et avoir des instructions. Cela n’a aucun sens puisque les hôtesses leur avaient dit que mon mari était là, et que de toute manière l’accompagnatrice devait me déposer devant les taxis, ce qui était sa mission.
Le but du passeport, c’est de donner l’identité d’une personne, non son statut matrimonial. Mon identité sera toute ma vie mon nom de jeune fille, agrémenté éventuellement de mon nom d’usage.
Mais c’était clairement mon statut matrimonial qui les intéressait plus que mon identité.
Donc cette inquisition n’avait pour but que de savoir quel était mon statut. Or ceci ne les regarde absolument pas. Ils n’ont pas à savoir si je suis mariée ou non. Éberluée, j’ai pris cela comme un contrôle moral. Comme le futur contrôle moral exercé par la charia sur nous.
Je prends cette inquisition pour un acte humiliant et vexatoire. Oui, c’est la charia appliquée à Roissy : une femme n’a pas le droit sous la charia de voyager seule. Ce n’est pas plus compliqué que cela.
Ils s’y croient déjà. Ils s’imaginent avoir le droit de tout vérifier et s’arrogent déjà un pouvoir qu’ils n’ont pas. Et qu’ils n’ont pas à avoir. Mais qu’ils auront peut-être un jour si nous continuons à ne rien faire.
Ils faisaient traîner en longueur leur « contrôle » et auraient bien aimé me retenir. Pour eux je n’étais rien, comme une femme n’est rien pour tout homme musulman, auquel le Coran donne le droit de labourer sa femme, de la battre, de la lapider, etc.
Philippe de Villiers a écrit en 2006 un livre intitulé « Les mosquées de Roissy » (Albin Michel) et il y pointe l’islamisation de l’aéroport. Il y écrit : « Islamistes et délinquants des cités œuvrent de concert pour placer l’aéroport sous la loi de la charia ». C’est probablement visionnaire. Il démontre que les services de sécurité des grands aéroports ont été infiltrés par des islamistes, ce qui nous met en danger.
En 2006, un article du Figaro en parlait également :
Dans cet article, on nous explique que « la société CBS » (Connecting bag services) avait organisé à Roissy un réseau de spoliation des bagages, après avoir engagé du personnel avec une préférence géographique dans le 9.3 et «introduisant des délinquants de ces secteurs à forte dose de criminalité»
Il y a eu également, nous dit le Figaro, au sein de CBS et dans d’autres entreprises travaillant à Roissy, comme European Flight Services, un recrutement quasi exclusif d’agents venant de la même ville d’Algérie.
Recrutement basé sur le noyautage des syndicats par les islamistes. C’était finalement un projet de maîtrise totale de CBS, en écartant les Français de souche. Des employés étaient désormais des activistes intégristes de l’islam et Frères musulmans. On a en 2006 identifié 22 islamistes dans CBS et 17 ont continué d’y travailler après cette identification, sans être le moins du monde inquiétés.
Il est facile dans le cas d’un service de bagages aux mains des islamistes sans aucun contrôle d’introduire une bombe dans une valise…
Une note des RG précise, selon le Figaro, en 2006, donc il y a 18 ans : « Les faits ainsi décrits sont le reflet de l’atmosphère qui règne sur l’ensemble du site tant dans les zones réservées (pistes, zones bagages, zones techniques) que dans les entreprises. Islamistes et délinquants des cités œuvrent de concert pour placer l’aéroport sous la loi de la charia, usant de menaces à l’encontre des cadres et rares employés d’origine française. Il s’agit également d’éliminer la main-d'œuvre non musulmane du tissu professionnel de la plate-forme ». Les RG rejoignaient donc Philippe de Villiers dans son analyse.
On ne sait pas si cela continue en 2024, mais le 5 novembre 2023 il y a eu une prière musulmane collective dans l’aéroport, au terminal 2B, au vu de tout le monde. Sans que grand monde s’en émeuve. Pourtant, il existe des lieux de prière pour les musulmans, à Roissy, a indiqué le directeur de l’aéroport, soucieux que cela ne soit exploité par personne.
Le directeur de l’aéroport est-il conscient que Roissy se transforme en mosquée ? Le changement d’affectation est-il officiel ? se demande-t-on.
Cette prière au terminal 2 était la preuve que l’islamisation de Roissy avait bien avancé ses pions et se sentait sûre d’elle.
Comme se sentaient sûrs d’eux ces employés menant leur inadmissible inquisition sur mes papiers, comme des petits chefs certains de leur bon droit à l’égard d’une kouffar.
Sophie Durand