Non seulement, il nous plume et il ne s’en cache pas, mais en plus il donne dans la provocation. Ce Barnier le rend bien à Macron en matière de mépris affiché des Français et d’arrogance, n’ayant pas la moindre décence quand il annonce au peuple qu’il va falloir se serrer la ceinture. Il en profite au passage pour expliquer que les Français doivent prendre leurs « responsabilités » et rembourser leurs dettes, exonérant au passage l’incurie de ses amis, Macron et Le Maire, qui non seulement sont les artisans de la déroute, mais qui en plus l’ont caché aux contribuables, du moins, en ont caché l’ampleur. Pour Barnier donc, les responsables font ce qu’ils veulent, y compris des âneries, et le peuple devient responsable à leur place. Curieuse manière de se dégager de toute forme de responsabilité, selon la bonne vieille formule du « responsable, mais pas coupable », poussée jusque dans ses retranchements et qui donne « ni coupable, ni responsable ».
La France est sous tutelle européenne, c’est-à-dire dans un processus à la grecque, ce qui signifie que c’est bien plus grave qu’annoncé et qu’il va falloir suivre des directives qui seront uniquement dirigées vers ceux qui travaillent et ceux, surtout, qui sont d’ici. Car Barnier, comme Macron, jamais en retard d’une provocation, annonce que la plus forte augmentation de budget, 9 %, sera pour l’Aide médicale aux étrangers, qui n’a cessé de gonfler pour voisiner avec les deux milliards. Mais c’est surtout une mesure hautement symbolique. Par là même, Barnier fait ouvertement le choix de soigner les étrangers et de laisser mourir les petits retraités, dont on sent de moins en moins confusément que tout est fait pour les éliminer le plus vite possible. Se référer au taux de mortalité, en France, en très forte hausse depuis deux ans, allez savoir pourquoi… Les anciens des provinces profondes, désertifiées médicalement, seront moins bien soignés que les clandestins arrivant de la zone arabo-afro-musulmane et c’est un choix délibéré, le doute n’est plus permis.
Autre budget symbolique, dont on sait qu’il a déjà explosé, celui de l’Elysée, qui va bénéficier d’une hausse conséquente, alors qu’il a presque systématiquement dépassé chaque année les budgets alloués, notamment celui de Brigitte Macron, dont les dépenses sont sans commune mesure avec celles des épouses des présidents passés. Non seulement ce budget de l’Elysée a une teneur hautement symbolique du train de vie extravagant des dirigeants, mais celui de l’AME illustre le choix délibéré et totalement assumé, avec d’ailleurs beaucoup de violence, de privilégier la « nouvelle population », majoritairement musulmane, on se demande bien pourquoi. Les choses sont donc claires, nos dirigeants sont contre nous, nous font porter le chapeau de leurs erreurs et nous indiquent que nous devons financer au mieux des oisifs, au pire nos assassins, le tout annoncé sans ambages, ils ne s’en cachent même pas.
Dans ce contexte, les agences de notation maintiennent notre double A, mais avec une perspective à la baisse, on se demande comment Barnier a pu négocier ce sursis. Au RPF, nous avons proposé une série de mesures de nature à redresser rapidement les finances, sans pour autant augmenter les impôts. Mais là n’est pas l’objectif qui est bien celui de globalement nous appauvrir, si certains ne l’ont pas encore compris, on ne voit pas bien ce qu’il leur faut de plus. Et du côté du RN, alors qu’on se proposait de laisser une chance à Barnier, au prétexte sans doute que son ministre de l’Intérieur Retailleau avait le bon discours en matière d’immigration, on a dû comprendre que le discours martial resterait de l’ordre du discours. Si le budget de l’AME augmente, c’est bien qu’il est question d’accueillir encore plus de clandestins de tous ordres, y compris donc les futurs assassins des prochaines Philippine.
Les opposants seraient bien inspirés d’atterrir, Barnier est mandaté pour achever ce qui reste de notre souveraineté. Mais il enrobe le discours en expliquant que rembourser sa dette, c’est reconquérir sa souveraineté, sauf que ce n’est pas de cette façon qu’on va la rembourser. Les prélèvements insensés vont impacter la production, le travail, et donc nous faire entrer dans une spirale de paupérisation, le tout de manière planifiée. Ce n’est pas la bonne méthode, mais Barnier ne veut pas de la bonne méthode, celle du bon père de famille qui consiste à réduire les dépenses du ménage, pas d’aller piquer dans la tirelire des enfants, comme il le fait. Il faut se ressaisir, le budget de ce qui est bien un liquidateur ne doit pas passer. Et ceci sans compter ce que Macron va encore verser à l’Ukraine, puisqu’il a l’air de décider tout seul et que tout le monde le laisse faire.
Pierre Duriot