Battue aux élections en Algérie, l’islamiste Fella Meslem s’était présentée en France « pour Macron »

Il ne faudrait pas que cela puisse se reproduire lors des prochaines élections législatives.

Un joueur professionnel de football, binational franco-algérien, qui accepte sa sélection dans l’équipe nationale d’Algérie, n’a plus le droit par la suite d’être sélectionné, le cas échéant, dans l’équipe nationale de France, et c’est là une législation tout à fait logique car il apparaît difficile de défendre, sur le plan sportif, deux pays différents : par exemple lors d’un futur match opposant l’Algérie à la France.

Or ce qui paraît parfaitement logique sur le plan sportif ne le serait plus sur le plan politique ? Ne serait pas applicable lors d’élections nationales ?

Mme Fella Meslem, binationale franco-algérienne, s’était présentée comme colistière-suppléante de Jean-Luc Raymond aux élections législatives dans la 1re circonscription de l’Essonne, à Évry-Corbeil, sur la liste Majorité présidentielle.

Elle en aurait, paraît-il, parfaitement le droit, alors où est le problème ?

Mme Fella Meslem s’était également présentée à des élections législatives algériennes, comme candidate représentant la liste d’émigration en France, sous l’étiquette du parti TAJ (Rassemblement de l’Espoir de l’Algérie) de M. Amar Ghoul.

Les électeurs algériens n’en n’ont pas voulu et pourtant elle ne manquait pas d’arguments pour critiquer sévèrement la France, lors de sa campagne électorale :« Faire entendre vos voix, faire reconnaître vos droits, essayer de mettre fin au mépris de nos concitoyens algériens de la partie haute de France, faire en sorte qu’ils puissent retrouver leur place dans les deux rives et avancer en toute dignité, fidèles à nos engagements et nos valeurs ».

Ses engagements et ses valeurs n’ont pas été, apparemment, reconnus en Algérie. Résultat : l’autre rive l’a rejetée et elle a pu se présenter sur la nôtre (de rive), toute honte bue !

Pourquoi ses engagements et ses valeurs seraient reconnus en France ?

« Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point » il s’agit d’un aphorisme philosophique de Blaise Pascal issu de ses Pensées, et il s’applique parfaitement à certains binationaux.

Je souhaiterais que l’on m’explique comment et pourquoi ce qui est applicable, et appliqué, dans le monde du sport ne l’est pas dans celui de la politique, autrement plus sérieux tout de même, c’est du moins mon avis !

Il serait fort possible que des situations identiques se présentent lors des prochaines élections législatives et il serait nécessaire, dans le respect de nos valeurs républicaines, que des mesures soient prises afin que cela ne puisse en aucun cas se reproduire !

Manuel Gomez