Suivez en direct avec nous tous les rebondissements politiques de ce mardi 20 août 2024 alors que... les JO de Paris sont terminés et que la France n’a toujours pas de nouveau Premier ministre.
L'ESSENTIEL
La France insoumise a menacé dimanche d'engager une procédure de destitution contre Emmanuel Macron, accusé de « coup de force institutionnel contre la démocratie » pour son refus « de prendre acte » du résultat des législatives de juillet, dans un texte publié dans La Tribune dimanche.
D'emblée, les alliés du Nouveau Front populaire, le patron du Parti socialiste Olivier Faure en tête, ont écarté l'hypothèse d'un soutien à une procédure de destitution d'Emmanuel Macron, estimant dimanche préférer la « censure » si le président refusait de nommer un Premier ministre issu de la gauche.
Malgré les dissensions, LFI maintient son ultimatum. Réclamant toujours la nomination à Matignon de la candidate du NFP, Lucie Castets, Emmanuel Bompard a mis en garde le chef de l'Etat sur RTL : « Si vous ne le faites pas (...) nous utiliserons les moyens constitutionnels à notre disposition pour vous renverser. »
11 h 12
Le RN avait perdu son chargé de recrutement
Son « plan Matignon » paraissait bien rôdé. C'était sans compter sur le réveil de la gauche. Chargé du recrutement des candidats du Rassemblement national, Gilles Pennelle avait démissionné après avoir échoué à remporter les élections législatives. Le parti d'extrême droite doit donc travailler à trouver de nouveaux candidats, et à « faire le tri » parmi ses militants qualifiés pour certains de « brebis galeuses » après des propos ouvertement racistes ou sexistes.
11 h 09
Le RN prépare déjà de nouvelles élections législatives
Une « nouvelle dissolution » de l'Assemblée est « la seule issue politique possible » pour sortir la France de « l'état de paralysie » auquel conduit le résultat des élections législatives, a affirmé mardi la députée du Rassemblement national Edwige Diaz.
« Nous sommes d'ores et déjà en train de préparer ces nouvelles élections », a indiqué sur franceinfo la vice-présidente du parti d'extrême droite, troisième bloc à l'Assemblée derrière la gauche et les macronistes.
11 h 04
Le PS ne soutient pas du tout la mesure de destitution
Toujours du côté du PS, « nous ne soutenons en aucun cas cette initiative », a affirmé mardi sur BFM Business le député Philippe Brun, qui n’entrevoit « aucune chance d’obtenir la destitution » et déplore « un effet de communication » de la part de LFI.
11 h 02
Les Insoumis rajoutent « du bordel au bordel »
Ces mots sont signés du sénateur socialiste Rémi Cardon, invité sur Europe 1, et chargé de réagir à la proposition de destitution d'Emmanuel Macron lancée par La France insoumise. « On parle d'un coup de pression au président (...) c'est plutôt un coup d'épée dans l'eau », a raillé le socialiste, jugeant que la proposition des Insoumis venait « rajouter du bordel au bordel ».
10 h 12
Le RN ne veut ni de Lucie Castets, ni de Valérie Pécresse
Inivité sur LCI ce matin, Andrea Kotarac, le porte-parole du Rassemblement national, s'en est pris aux candidats cités pour un poste à Matignon. Et ils ne veulent ni de Lucie Castets, ni de Valérie Pécresse, ni de Xavier Bertrand.
09 h 56
Le nom de Valérie Pécresse comme candidate surprend
Depuis quelques jours, plusieurs noms circulent pour prendre le poste de Premier ministre. Outre Cazeneuve, Bertrand ou Castets, certains ont noté la présence plus surprenante de Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France. Sauf que dans les urnes, la candidate de la droite n'a pas vraiment brillé, notamment en 2022 quand elle n'avait obtenu que 4,8% des voix. Et ça, certains ne l'ont pas oublié. Ne manquant pas de le rappeler.
09 h 23
Faut-il nécessairement tweeter à la mort d'une célébrité ?
Invitée sur le plateau de BFMTV, Marine Tondelier a eu droit à une étrange question à la fin de son interview. En effet, la leader des écologistes n'a pas réagi à la mort d'Alain Delon. D'où la question : faut-il nécessairement tweeter à la mort d'une célébrité ? « Je ne suis pas une grande fan de cinéma et je n'avais pas grand chose d'intelligent à dire sur son oeuvre. Et si j'avais dû avoir un commentaire politique, vous voyez qu'on n'était pas vraiment sur les mêmes positions », a répondu Marine Tondelier, saluant cependant l'engagement de Delon en faveur du loup.
La Rédaction