Hélène Gerhards, une magistrate « exemplaire » et un peu escroc !
Hélène Gerhards était déjà soupçonnée d’avoir fricoté avec le banditisme corse, mise en examen pour cela le 6 avril 2024 et placée en détention provisoire, dans des conditions sans doute très éloignées de celles réservées aux patriotes !
Soupçonnée, donc, de détournements de fonds et de trafic d’influence lorsqu’elle se trouvait sur l’île de Beauté, elle avait été rapidement remise en liberté le 17 avril de la même année, c’est-à-dire bien plus vite que le pauvre policier, Florian M., qui avait accidentellement tué Nahel Merzouk en juin 2023 pour se protéger lui et son collègue, alors qu’il ne voulait que blesser l’individu redémarrant après une course-poursuite à Nanterre (Hauts-de-Seine).
Concernant la belle Hélène, à l’époque Gabriel Attal, Premier ministre, avait saisi le Conseil supérieur de la magistrature pour interdire à l’intéressée d’exercer sa profession, ce qui était là la moindre des choses comme chantait autrefois Coluche à propos de l’argent qui ne fait pas le bonheur des pauvres ! Pourquoi le garde des Sceaux d’alors ne s’en était-il pas chargé ? La réponse est simple : Éric Dupond-Moretti ne pouvait le faire car il avait été l’avocat de son ex-mari avant de devenir sinistre de la justice. Une grande et belle famille ! Toutes choses scrupuleusement recueillies dans l’encyclopédie wokiste Wikipédia et ce, afin de ne pas être accusé de malfaisance d’extrême droite !
Le Figaro, journal de droite tendance molle, expliquait : « La magistrate, Hélène Gerhards, en poste à la cour d’appel d’Agen (Lot-et-Garonne), a été mise en examen dans la nuit du samedi 6 avril, notamment pour détournement de fonds publics, trafic d’influence ou encore association de malfaiteurs, pour des faits qui auraient été commis entre 2008 et 2022, notamment lors de son passage en Corse, de 2010 à 2016, en tant que juge d’instruction. Au total, les fonds détournés “pourraient être évalués à plus de 120.000 eurosˮ, selon le procureur de Nice. »
De son côté Valeurs actuelles – qui, je l’avoue bien volontiers, n’est pas de gauche mais s’est beaucoup assagi depuis que la rédaction a viré les plus compétents de ses journalistes, dont son ancien rédacteur en chef adjoint Geoffroy Lejeune – nous apprend ces jours-ci, à propos de madame Gerhards, que : « Décrite tour à tour comme une magistrate opiniâtre et efficace, désormais soupçonnée d’être une taupe de la redoutable équipe du Petit Bar, l’ancienne juge d’instruction est aussi sous la menace de nouvelles poursuites. De potentiels faits d’escroquerie au préjudice de la GMF apparaissent à l’occasion de travaux effectués sur sa villa de la rive sud d’Ajaccio. »
Un sommet de probité cette Hélène qui nous prend pour des poires et dont Libération disait autrefois d’elle qu’elle était une « juge-courage ». Gageons que le Syndicat de la magistrature fera tout son possible pour laver sa copine du moindre soupçon et, qui sait, rejettera la faute sur l’extrême droite qui l’a obligée à s’acoquiner avec le Milieu !
Allez, vive la justice de notre pays !
Charles Demassieux
Date de dernière mise à jour : 28/03/2025