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La Macronie : une secte au pouvoir

Une histoire érotique de l'Élysée, lieu de pouvoir et de plaisir - Boojum

La Miviludes en charge de la surveillance et de lutte contre les sectes a produit une liste contenant dix-sept critères qui caractérisent une dérive sectaire. Reprenons-en certains, pour se rendre compte que les décisions récentes de Macron relèvent totalement d’une dérive sectaire à la tête de l’État : 

La déstabilisation et la sujétion mentales conduisant à des actions ou abstentions gravement préjudiciables aux personnes et plus généralement à la perte d’esprit critique et d’autonomie

Est-il utile de commenter ? La dissolution immédiate après l’échec retentissant des européennes a servi à occulter cet échec et à précipiter les Français dans une injonction de votes au début de l’été, insincère, manipulatrice, précipitée, sans capacité de prendre connaissance des projets politiques, sans possibilité d’exercer sereinement son esprit critique, faute de temps. La précipitation et le harcèlement sont des signes forts d’une gestion sectaire des relations humaines.

Le changement radical de comportement

L’entre-deux-tours est exemplaire. Combien de millions d’électeurs ont été manipulés pour voter contre leur opinion pour soutenir leur adversaire : LFIstes votant pour des macronistes et réciproquement par exemple. La dictature de l’arc républicain contre le RN constitue un viol des foules et du libre-arbitre de chacun, puisque contrairement à leurs convictions profondes, ces millions d’électeurs ont été manipulé pour voter contre leur conviction dans un enfermement cornélien. Leur comportement a fait l’objet d’un changement radical, sans aucune contrepartie politique, puisque le refus de s’allier avec le NFP après les élections est contradictoire avec l’injonction de voter contre le RN. Nous sommes bien dans l’abus, le viol du consentement, et le piège sectaire.

Le refus de l’autre et le dénigrement du monde extérieur

Le déni des faits est une permanence de la secte au pouvoir. Les pauvres n’existent pas, les crimes n’existent pas, le chômage n’existe pas, le dysfonctionnement mortifère de l’hôpital n’existe pas, etc. Et plus encore les discours d’après les législatives éliminent 18 millions d’électeurs et leurs représentants, jugés infréquentables. C’est le dénigrement du RN, puis de LFI, puis des écologistes, pour que ne reste acceptable que la position de la secte.  Nous sommes minoritaires, désavoués, mais il n’y pas d’alternative à l’idéologie de la secte, d’où l’intolérance, l’exclusion, etc.

l’existence d’un groupe organisé sur un mode autoritaire, opaque et cloisonné, avec présence d’un dirigeant de type leader charismatique ou praticien référent exclusif

La macronie s’est constituée en secte bien plus qu’en parti, puisque depuis 2017, à la différence des précédents dirigeants, Macron entretient la confusion permanente entre la chefferie du parti, la fonction de chef du gouvernement et celle de président de la République. Il a constitué autour de lui une garde rapprochée en effet opaque et il est le seul décideur. Rappelons-nous l’époque ubuesque où le médecin chef du pays n’était autre que Macron lui-même décidant en comité de défense, opaque lui aussi. Et cette période a quelques caractéristiques d’une entreprise sectaire.

La contestation des institutions et les troubles à l’ordre public

Il y a manifestement une contestation déloyale, résultat de l’entourloupe des législatives pour créer une situation de confusion et de désordre institutionnel. Le premier trouble à l’ordre public n’est autre que ce gouvernement démissionnaire de ministres-députés en situation de gestion des affaires courantes et le refus de Macron de nommer le Premier ministre sans délai, d’autant qu’il y avait, semble-t-il urgence ! Le trouble à l’ordre public est là, et il va engendrer du désordre. La manière de faire graviter le pays autour de sa seule personne est aussi très révélateur.

Les tentatives d’infiltration des pouvoirs publics

C’est une évidence depuis 2017 où la macronie n’a eu de cesse d’infiltrer l’appareil d’État par le jeu des nominations, sans jamais retenir des personnalités compétentes aux positions politiques éventuellement moins serviles à la secte. Si le jeu des nominations se comprend à un certain niveau, l’infiltration systématique est évidente dans le cas des 7 années de la macronie.

La violation des principes fondateurs de la République

La précipitation des élections législatives dans un délai de 20 jours violait les Français, c’est une évidence pour nous tous. Ce n’est pas l’esprit de la République. Et ce simulacre d’urgence est immédiatement contredit par la lenteur de la nomination du Premier ministre. La violation est double. Contradiction dans l’urgence imposée à un vote qui avait pour but d’escroquer une élection, insubordination à l’esprit de la République qui veut que le président nomme un Premier ministre sans délai, car la vacance du pouvoir est une tricherie. Et le jeu continue, pathétique d’une déconstruction de ces principes fondateurs.

Il est aujourd’hui très regrettable que personne ne fasse un peu plus le parallèle avec une dérive sectaire, autoritaire évidemment, d’un pouvoir qui met en souffrance les Français. Les Français sont, dans toutes les études récentes, fatigués, déprimés, épuisés, démobilisés, maltraités, et comme le dit la femme du gendarme tué lors d’un contrôle routier : La France a tué mon mari ; ce qui est le propre d’une secte qui exige le sacrifice de ses membres en silence : gendarmes, policiers, enseignants, jeunes, personnes âgées, etc. On fait silence comme dans une secte à propos des viols et des violences. Non, la secte dirige.

Oui, la pratique actuelle du pouvoir relève d’une dangereuse dérive sectaire qui dirige selon ses obsessions idéologiques avec des stratégies de plus en plus évidentes d’asservissement et de persécutions : procès, arrestations arbitraires, intimidations, licenciements pour délit d’opinion, censures des médias d’opposition qui commencent à se généraliser et se voir. Et la dernière preuve de cette emprise sectaire sur la France, c’est le refus absolu de prendre en compte ne serait-ce qu’une partie des aspirations des électeurs de droite et de gauche qui veulent autre chose, non sans quelques bonnes raisons. La secte se crispe, elle va devenir exclusive, intolérante, violente même.

Pierre-Antoine Pontoizeau

Date de dernière mise à jour : 30/08/2024

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