La prochaine révolution est-elle pour demain ?

La France connaîtra très bientôt une révolution qui pourrait ressembler fortement à celle de 1789. En clair, de nombreux éléments portent à croire que l'événement pourrait arriver en quelques jours ou même quelques heures.
1. Situation politique.
Le climat social est extrêmement tendu depuis la dissolution de l'Assemblée nationale. Les nouvelles législatives ont plongé le pays dans un chaos inédit au point de former, très difficilement après plusieurs semaines d'attente, un gouvernement qui ne dispose même pas d'une majorité au palais Bourbon.
Les jours du Premier ministre semblent comptés désormais, et il pourrait arriver, selon le contexte du moment, que le désaveu du gouvernement Barnier entraîne également la démission du président Macron. De toute manière, il est nettement visible que l'instabilité de la nation soit néfaste à l'exécutif.
2. Situation financière.
La dette publique explose avec plus de 3.000 milliards d'euros et ce chiffre paraît actuellement en dessous de la réalité. En pareil cas, il ne faut pas se voiler la face. Les français seront largement mis à contribution, avec tôt ou tard, la main mise de l'État sur une partie de l'épargne des citoyens.
Monsieur Barnier essaie de contenir le désastre en minimisant la faillite annoncée, mais les faits sont là.
3. Situation sociale.
La liquidation judiciaire récente de plus de 60.000 entreprises entraîne le chômage de milliers de salariés alors que la précarité   ne fait qu'augmenter chaque jour, plongeant les populations urbaines ou rurales dans le plus grand désarroi. Il faut savoir que certains de nos compatriotes ne parviennent plus à se nourrir correctement avec un seul repas quotidien ; quant aux étudiants, nombreux sont ceux qui subissent la pauvreté la plus extrême.
Le travail manque, alors que les plus riches bénéficient toujours de plus d'avantages, notamment depuis les sept années du pouvoir macroniste. Et le président continue à mener grand train de vie dans son palais doré de l'Élysée, sans de soucier des malheurs de la France.
4. État sécuritaire.
La violence est partout : dans les villes, dans les villages, au cœur des campagnes où la peur s'installe parmi les habitants dont la vie est menacée au quotidien. La criminalité prend une telle ampleur que la France est qualifiée, dans de nombreux pays, comme un coupe-gorge non maîtrisé par les pouvoirs publics.
5. Quel avenir pour le Pays ?
En évidence, on ne va pas jouer la carte du pessimisme. Ce serait d'ailleurs dramatique de prendre une telle position.
Il faut espérer une volte-face de l'idéologie politique, mais cela prendra des années avant d'en constater les premiers effets.
En attendant, il faudra supporter la misère, la faillite économique et surtout la puissante criminalité face à des forces de l'ordre entièrement dépassées faute d'effectifs et de moyens.
La France est devenue un grand espace de non-droit où chaque jour, les lois ne sont plus appliquées alors que dominent dans notre société. le racisme, l'antisémitisme,  l'homophobie et la haine toujours grandissante chez les citoyens.
Dans ce contexte extrêmement
délétère, la nation est en totale perdition avec des risques majeurs pour la survie de la démocratie et de la République.
6. État présent des constatations.
Que ce soit chez les médias, presse écrite, chaînes de télévision et de radio, spécialistes de la politique ou de l'économie, réseaux sociaux, que  ce soit chez les Français et les Françaises, les constatations convergent sur la faillite annoncée de nos institutions, sur l'échec total de la gestion du pays et l'effondrement du système politique. Il ne s'agit plus maintenant de faire des annonces sans fin qui n'apportent aucun résultat, mais par contre, de passer aux actes concrets susceptibles de sortir la France de l'ornière.
À priori, à l'heure actuelle, aucun gouvernement n'est en mesure de reprendre la situation en mains, ni à droite, ni à gauche et encore moins au centre. Notre pays a pris la posture du Titanic qui s'engloutit à chaque instant, avant de sombrer définitivement dans l'abîme.
Que faut-il faire en urgence pour essayer de sauver la France mourante ?
7. Des solutions ?
Il n'y a guère d'espoir de trouver des solutions à court terme. Aujourd'hui, il s'agit de prendre immédiatement des mesures drastiques pour réparer les finances publiques massacrées par les gouvernements macronistes et notamment par M. Bruno Le Maire, ministre des Finances pendant 7 ans.
Ensuite, il faudra s'occuper également en urgence des faillites qui touchent nos principales institutions : la santé, l'économie, l'éducation, l'emploi, la sécurité, la défense. Sans oublier la politique migratoire totalement abandonnée.
Mais cette reconstruction ne pourra se réaliser qu'à la condition expresse d'avoir à la tête de l'État des hommes et des femmes de qualité, capables de prendre avant tout l'intérêt de la Nation avant de servir leurs ambitions personnelles.
En évidence, avant même de commencer le relèvement du pays et de ses territoires, il faudrait assainir le pouvoir central avec le départ des indésirables qui gravitent autour de l'Élysée. La première solution serait la démission du président Macron, un homme nuisible à la République et qui, de surplus, a détruit entièrement la Nation et toutes ses valeurs. Il devrait même être jugé par la suite, car il est intolérable qu'il reste au pouvoir jusqu'en 2027. D'autant plus que Monsieur Macron n'est plus capable de défendre les valeurs démocratiques si chères au peuple français.
Ainsi, le départ du président Macron serait dans un premier temps un énorme soulagement pour le Pays qui, de ce fait, pourrait se projeter dans l'avenir avec espoir et détermination.
8. La vérité.
Dans les faits à venir, il ne se passera rien. Voici quarante années que le peuple de France a été trahi sans que ce dernier réagisse. C'est une triste constatation, mais les Français ont abdiqué depuis longtemps, et 1789 ne se renouvellera pas. En clair, ce sont les pays étrangers et tout spécialement certains pays arabes qui gouverneront bientôt avec la mise en place d'une nouvelle république de type islamique dont les valeurs n'ont plus rien à voir avec le fondement de la démocratie et les principes de la laïcité.
La France a grandement besoin d'hommes et de femmes de très grande qualité, donc de véritables élites dévouées à la cause nationale.
Mais existent-elles ?
La certitude, c'est qu'il ne faut plus adhérer à des politiques dévastatrices. Fin des guignols et des traîtres. OK ! Mais quand ?

Albéric Guichard