Le président Macron a conduit la France au désastre

Un rassemblement consternant et monstrueux a permis de créer une sorte de parti unique destiné à ne durer qu’une semaine, et qui a inclus l’intégralité des partis politiques, du Nouveau Parti Anticapitaliste ultragauchiste et favorable au terrorisme aux Républicains, en passant, bien sûr, par la France Insoumise islamo-gauchiste et antisémite, et tout ce beau monde a désigné un seul ennemi à abattre, le Rassemblement national, et électoralement cela a été un festival d’opportunisme sordide.

Des communistes ont fait élire des Macronistes et des Macronistes ont fait élire des communistes, le ministre de l’Intérieur a pu être réélu grâce au soutien d’une gauchiste ennemie de la police, et Élisabeth Borne a pu l’être grâce au soutien d’un autre gauchiste. Philippe Poutou, qui s’était réjoui du massacre atroce du 7 octobre n’a pas été élu, mais il se présentait dans la circonscription où le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame a été assassiné par un islamiste et quand on soutient le terrorisme islamique, il ne faut tout de même pas s’attendre à des miracles : il a quand même obtenu 38 pour cent ! Un antifa trois fois fiche S et auteur de violences et de menaces de mort a été élu en Avignon grâce aux macronistes. L’antisémite ordurier qui a traité mon ami Meyer Habib de porc à l’Assemblée nationale, et qui a accusé l’armée israélienne d’être coupable du massacre du 7 octobre, David Guiraud a été réélu grâce aux Macronistes encore. On comprend pourquoi Macron ne s’est pas rendu à la marche contre l’antisémitisme.

Meyer Habib, lui, a été battu par une avocate parisienne parachutée par Macron, et qui a accepté les voix de la France Insoumise : elle est juive mais recevoir le soutien d’un parti antisémite ne l’a pas dérangé. Une bien belle personne, vraiment. Macron voulait que Meyer cesse de l’importuner en combattant l’antisémitisme et en défendant Israël. Il est parvenu à ses fins. Il n’y aura plus personne pour combattre l’antisémitisme et défendre Israël à l’Assemblée nationale.

Cette stratégie répugnante a reposé sur l’idée de “cordon sanitaire”, de “défense de la démocratie”, d’antifascisme et de rejet de “l’extrême droite”. Le Rassemblement national ne menace pas la démocratie, à la différence de la France Insoumise. Le Rassemblement national n’est absolument pas “fasciste”, à la différence de la France Insoumise encore. Il n’est pas d’extrême droite. Il n’est pas antisémite, à la différence de la France Insoumise, toujours et encore, et il a au contraire bien davantage dénoncé l’antisémitisme qui monte en France que tous les autres partis politiques français réunis (sauf la France Insoumise qui, elle, pratique l’antisémitisme). Le Rassemblement national défend très nettement Israël, à la différence de quasiment toute la gauche. Mais tout cela n’a aucune importance pour les concepteurs de la stratégie répugnante. Le tort du Rassemblement national est d’être un parti conservateur, patriote, hostile à l’islamisation de la France, alors que tous les autres partis sont hostiles au conservatisme et au patriotisme, et complices de l’islamisation de la France.

La stratégie répugnante n’aurait pas fonctionné si tous les médias, de nombreux artistes et sportifs, des centaines d’associations n’avaient pas dit que “la démocratie est menacée”, et elle n’aurait pas fonctionné non plus si des centaines de milliers de Français n’avaient pas voté comme des idiots utiles. Pourquoi les auteurs de la stratégie se seraient-ils privés de les prendre pour des idiots utiles ? Ils ont montré qu’ils étaient des idiots utiles.

La stratégie répugnante n’aurait pas pu s’appuyer sur un réservoir d’idiots utiles si davantage de Français comprenaient quelque chose à l’économie, à la géopolitique, aux conséquences délétères du socialisme et à une multitude d’autres éléments essentiels, mais un endoctrinement permanent et omniprésent règne en France, de l’école maternelle à l’université, de la presse écrite à la radio et à la télévision. Ceux qui échappent à l’endoctrinement sont une minorité.

Le résultat du Rassemblement national au premier tour offrait la perspective d’une majorité absolue au Rassemblement national : dans l’histoire de la Cinquième République, quand un parti a dépassé trente pour cent au premier tour, il a, de fait, obtenu la majorité absolue au second tour. Il a fallu l’union de tous les partis et la mobilisation des idiots utiles pour que ce ne soit pas le cas cette fois.

Et le résultat général au second tour est absolument hideux.

La gauche obtient près de deux cents sièges. Cela ne reflète pas sa force dans le pays, et la gauche a bénéficié de l’appui des Macronistes et des Républicains pour parvenir à ce score. La France Insoumise, parti antisémite et islamo-gauchiste, domine très nettement le reste de la gauche. Des Macronistes et des Républicains ont contribué à renforcer un parti antisémite et islamo-gauchiste, oui. Dire que c’est répugnant et que Macronistes et Républicains sont tombés dans l’égout est bien peu dire.

Ce qui s’appelle encore “Majorité présidentielle” (le ridicule ne tue plus) frôle les 170 sièges, ce qui fait une perte de plus de 70 sièges, mais le rejet qui touche le macronisme aurait dû conduire à un score bien inférieur. Macron peut dire merci à la gauche, à la France Insoumise et aux idiots utiles.

Les Républicains obtiennent soixante sièges : pour un parti qui a gouverné la France, c’est minable, et avoir obtenu ce nombre de sièges grâce aux macronistes, à la gauche et à la France Insoumise est plus minable encore. Les Républicains n’est plus un parti de droite. C’est un club de notables défraîchis, sans principes, nuisible à l’existence d’une droite en France.

Le Rassemblement national obtient environ cent quarante sièges. Il aurait dû en obtenir le double.

La démocratie a été piétinée, déchiquetée.

Des millions de Français espéraient qu’enfin des mesures pour combattre l’insécurité, l’immigration clandestine, l’islamisation du pays pourraient être prises. Ils vont avoir l’inverse : plus d’insécurité, plus d’immigration clandestine, plus d’islamisation. Ils auront en supplément une accélération du déclin économique du pays et de la paupérisation des classes moyennes.

Aucun parti ne peut avoir la majorité absolue. Aucune alliance de parti ne peut voir le jour sans être placée sous l’ombre portée de la France Insoumise et sans être impuissante et stérile. Et y aura-t-il une alliance ? La gauche refuse par principe toute alliance, pour le moment.

La France est ingouvernable. Le chaos vient. Mélenchon considérera que c’est un contexte favorable à la subversion islamo-gauchiste. Et je dois conseiller à mes amis juifs d’être très prudents, ou, s’ils le peuvent, de partir.

Les mois qui viennent vont être douloureux. Le rassemblement place de la république dimanche soir à Paris était éloquent.

Dois-je le dire ? Tout cela confirme ce que j’écris dans le livre que j’ai cité samedi. Y a-t-il quelqu’un pour sauver la France ? Je n’ai pas à en retirer un seul mot. J’en conseille la lecture à qui veut comprendre la situation dans laquelle la France se trouve aujourd’hui.

J’ai cessé d’espérer que la France puisse se redresser.

Sept années de présidence Macron ont conduit au désastre, et Macron porte une écrasante responsabilité dans le désastre. Il l’a très largement fabriqué. Ses prédécesseurs avaient préparé le terrain, certes.

Il aurait pu dimanche dernier prendre acte des résultats du premier tour, et laisser la démocratie jouer son rôle. Il a décidé de piétiner la démocratie, de renforcer la gauche, France Insoumise comprise, et de briser les espoirs de ceux qui auraient pu encore espérer un redressement.

Il déteste la France et les Français, surtout les pauvres. Il l’a amplement montré. Il méprise la démocratie. Il l’a amplement montré aussi. Il est cynique et arrogant. Il ne cesse de le montrer. Il aime détruire. C’est ce qu’il continue à faire en ce moment.

Un psychopathe amoral, disait un psychiatre italien. Que va faire le psychopathe amoral dans les jours qui viennent ? On le saura très vite.

Guy Millière