Certains se montraient surpris que l’écrivain Boualem Sansal, qui a acquis la nationalité française il y a peu, puisse faire des allers et retours réguliers de l’Algérie à la France sans avoir de soucis du côté d’Alger. Eh bien, c’est chose faite, puisque nous apprenons seulement ce jour que l’écrivain a été arrêté par les autorités algériennes le 16 novembre et qu’il est emprisonné.
Ce même jour où notre ami René Marchand nous a quittés. Ce même jour où un enseignant français a été condamné à 4 mois de prison avec sursis par des juges lyonnais pour avoir tenu exactement le même discours que Boualem ou René, à savoir jouer son rôle de lanceur d’alerte contre ce qu’est vraiment l’islam. Ce même jour où une racaille musulmane qui a menacé de brûler un proviseur se verra condamné, lui, à un stage de citoyenneté. Ce même jour où, toute honte bue, le Président de la République française demandait à l’ambassadeur de France de fleurir la tombe d’un chef du FLN, donc d’un ennemi de la France, montrant une fois encore le plaisir malsain et sadique de Macron à jouer contre la France en toutes circonstances.
Bien évidemment, à Riposte Laïque, on est tous des grands admirateurs de Boualem Sansal, qui nous lit régulièrement, et avec lequel nous avons été en contact par le lien d’un ami pied-noir aujourd’hui décédé, Hervé Cuesta, qui rêvait d’organiser un débat entre son ami Boualem et Pierre Cassen. Dommage, cela ne s’est jamais fait.
Boualem Sansal parle comme parlait notre grand ami René Marchand, dont le dernier texte écrit, pour la préface du prochain livre d’Hubert Lemaire, est un guide dont devraient se servir tous les Français.
Boualem Sansal parle aussi comme Hamdane Ammar, Pascal Hilout, Hamid Zanaz, Salem Benammar et tous les Arabo-musulmans apostats de Riposte Laïque qui, au risque de leur vie, alertent les Français et les Européens sur la réalité de ce dogme mortifère qui s’appelle l’islam.
Il a vu pendant les années noires, en Algérie, qui ont fait plus de 200 000 morts, de quoi sont capables les islamistes. Il critique le gouvernement algérien, qu’il qualifie de mafieux, et supplie les Français de ne pas tomber dans le piège de la repentance qui leur est tendu, estimant que notre pays a fait trop de cadeaux déjà à l’Algérie.
Il craint que notre pays se dirige vers la guerre civile, comme l’Algérie il y a plus de trente ans, et que la France puisse devenir islamiste.
Il demande la fermeture de toutes les mosquées, et il a raison. Il explique que l’islam a un projet de conquête de la France et de l’Europe, et il a raison.
Il est sans doute, avec son ami Kamel Daoud et Driss Ghali, le plus lucide et le plus courageux des intellectuels arabo-musulmans sur la gravité que fait peser l’islam et ses soldats d’Allah sur l’Occident.
Il est bien sûr du côté d’Israël contre les islamistes palestiniens, parce qu’entre la démocratie et la barbarie, il a choisi son camp.
Nos collègues de Boulevard Voltaire lui rendent un bel hommage, en le comparant à Soljenitsyne.
C’est un combattant inlassable pour la défense de la liberté d’expression et pour nos valeurs démocratiques, incompatibles avec l’islam.
Cette année, nos amis suisses de « Il Guatafeste » et son infatigable président Giorgio Ghiringhelli lui ont accordé le prix du concours « Stop islam » qu’ils organisent tous les ans. Dès qu’il a appris l’arrestation de son ami Boualem, Giorgio nous a envoyé un texte que nous publions ce jour.
Quant à nous, en hommage au courage de Boualem Sansal, nous réaffirmons que l’islam – et pas seulement l’islamisme – est incompatible avec la France, qu’il faut interdire toute visibilité de sa part, donc en finir avec le voile et tout uniforme de l’islam dans la rue, qu’il faut fermer toutes les mosquées, qui sont les casernes des musulmans – c’est le Président turc qui le dit – qu’il faut interdire le halal en France, et qu’il faut renvoyer sans autre forme de procès tous les musulmans qui préfèrent les lois de l’islam à celles de la République. C’est ainsi qu’on sauvera les hommes ou femmes de culture arabo-musulmane qui préfèrent Boualem Sansal et ses idées que les barbus qui veulent islamiser la France et l’Europe, avec la complicité des collabos de gauche, des macronistes mondialistes et des pleutres de droite.
Hélas, parmi les hommes politiques actuels, ils sont bien rares, ceux qui osent dire la même chose.
Aucun grand parti, syndicat ou association de gauche ne lèvera le petit doigt pour demander la libération de Boualem Sansal, parce qu’il est leur mauvaise conscience, et qu’il ose dire ce que ces vendus soumis aux barbus n’auront jamais le courage de dire. Il ne faut rien attendre de Macron, qui passe son temps à faire des courbettes aux dirigeants d’Alger, qui lui crachent à la figure régulièrement, et prennent plaisir à menacer et à humilier la France. Seuls les hommes libres et la mouvance patriote sont capables d’organiser la solidarité nécessaire pour faire sortir Boualem de prison.
En attendant de prochaines initiatives que LFL relaiera, bien sûr, nous encourageons tous nos lecteurs à écrire, à protester, à téléphoner à l’ambassade d’Algérie pour réclamer la libération immédiate de Boualem Sansal.
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