
« En 2025, l’UE fournira à l’Ukraine 30,6 Mds € financés par les intérêts des actifs russes immobilisés. Et nous avons confirmé la disponibilité des Européens à accroître en urgence notre soutien militaire à l’Ukraine et à répondre à ses besoins les plus pressants en matériels », a indiqué très tard hier soir Emmanuel Macron qui entend bien nous abreuver, nous intoxiquer et nous contrôler jusqu’à l’heure du coucher.
C’est évident, le président Français ne veut pas la paix à l’est de notre continent. Il sème les graines de la discorde pour exister.
Emmanuel Macron n’est pas le président de la sécurité, de la paix et de la prospérité, mais celui de la brutalité, du conflit permanent, de la guerre à outrance, de l’insécurité, du laxisme migratoire, de la dette, de l’orgueil et de la propagande comme moyen central de sa politique.
Il y a un IVème Reich qui s’installe à Bruxelles. Il a une antenne à l’Élysée.
En juillet 2017, au moment où Emmanuel Macron tente d’humilier le général Pierre De Villiers, qui refusait une énième coupe budgétaire de 850 M€ dans le budget des armées, la Russie n’était potentiellement pas plus dangereuse qu’aujourd’hui. À l’époque, le régime russe était même déjà intervenu en Géorgie puis en douceur en Crimée.
Nos dirigeants européens nous donnent le sentiment de vouloir une troisième guerre mondiale, sans les américains, les mêmes causes produisant toujours les mêmes effets.
Ils se caressent devant les caméras du monde entier. Ils se flattent de sommets en sommets. Ils dépensent notre argent sans compter. Et ils font tourner à fond la machine à propagande.
Les rédacteurs d’éléments de langage n’en dorment plus la nuit. Ils oublient même de relire aujourd’hui ce qu’ils rédigeaient il y a trois ans de sorte qu’il n’y a plus rien de solide, de crédible et de fiable dans la bouche de nos dirigeants européens.
En 2022, Emmanuel Macron, Ursula von der Leyen, et d’autres, se moquaient du régime russe et de ses armées « pathétiques » contraintes de récupérer des puces dans des machines à laver volées.
Trois ans plus tard, les mêmes qualifient la Russie de « menace claire et imminente d’une ampleur jamais vue de notre vivant », nécessitant 800 milliards d’euros de dépenses militaires immédiates pour protéger l’Europe.
Ils nous disent aujourd’hui que la Russie devient encore plus dangereuse malgré tous les paquets de sanctions infligés à notre grand voisin.
Les mêmes nous disaient aussi il y a peu de temps que les armées russes ne gagnaient plus de terrain et qu’elles étaient sur le point de s’écrouler.
Quel revirement narratif… Et quelle agilité intellectuelle dans ces pirouettes permanentes !
Il y a un hold-up permanent sur l’argent des contribuables européens au profit de la guerre à outrance, quand une grande majorité d’électeurs la refusent.
Il suffit d’observer les milliers de commentaires publiés sur le compte X de nos dirigeants européens pour s’en rendre compte.
Vous pouvez par exemple y lire ceci : » Quand les français en auront marre, ils sortiront les fourches et prendront la direction de Bruxelles. »
Ils mentent tous. Tout le temps.
Nous devons subir une propagande européenne et d’État qui est plombée par ses multiples incohérences.
« La propagande cesse d’être efficace à l’instant où sa présence devient visible » disait Joseph Goebbels.
On le sait : les propagandistes ne se posent pas de questions morales. « L’opinion politique de la masse est l’aboutissement d’une préparation de l’âme et de l’esprit souvent incroyablement opiniâtre et profonde. J’ai pu me rendre compte à quels prodigieux résultats peut conduire une propagande judicieusement menée. […] Dans cette propagande de guerre ennemie, je me suis énormément instruit » disait Adolf Hitler.
La propagande est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures. Elle permet de mettre les esprits en esclavage et de tarir toute révolte à sa source, en ôtant jusqu’à son intention. Elle commence à produire ses effets sur les consciences lorsque les moyens pour la contrer sont insuffisants.
Ignorance, haine, ambitions, préjugés et falsification de l’histoire sont les ferments de la propagande.
La propagande réduit en réalité la confiance que nous pouvons accorder à ceux qui la propagent. Elle terrorise les esprits pour les soumettre à une cause. Elle est faite de grosses ficelles qui ne doivent pas nous échapper. Elle est construite à partir d’informations partisanes, biaisées, intéressées et trompeuses.
La propagande d’État a des buts : promouvoir un point de vue, agir sur l’opinion, influencer les esprits, persuader et contrôler les comportements. Elle lave les cerveaux. Elle permet d’obtenir l’assentiment et la soumission du peuple.
Nous avons en Europe les dignes héritiers de Goebbels, le plus grand propagandiste de l’histoire. Mais ils sont bien plus dangereux que lui aujourd’hui car ils disposent d’outils dont la puissance est considérable pour la déployer, et de médias bien aux ordres.
Yann Bizien