NFP : la journaliste de France Inter Giulia Foïs persiste et signe

Ils sont en roue libre. A peine voilé depuis déjà de nombreuses années, le militantisme des journalistes de l’audiovisuel public prend depuis les élections européennes et l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale des proportions inédites. Ces agents de l’État n’ont plus grand chose à faire du devoir de neutralité auquel ils sont légalement astreints et ne s’en cachent plus. La semaine dernière, plusieurs d’entre eux n’ont pas hésité à signer une tribune appelant à voter pour le Nouveau Front populaire. Une violation manifeste du règlement pour laquelle les contrevenants n’ont d’ailleurs reçu qu’une petite tape sur la main : ils n’ont été ni licenciés ni mis a pied par leur rédaction, mais simplement mis en retrait des articles politiques le temps de la campagne des législatives.

Giulia Foïs de France Inter, l'idéologie du genre pour les nuls - Causeur

Un militantisme assumé

Pourtant, aux yeux de certains, cette parodie de sanction est encore trop sévère. La chroniqueuse de France Inter Giulia Foïs a ainsi retweeté l’une de ses collègues de France 24 qui estimait que les journalistes ont le « devoir » de combattre le RN. Partageant pleinement cette approche très partisane de son travail, la femme de radio n’hésite plus à faire elle-même campagne pour l’extrême gauche : elle participera mercredi 26 juin à un meeting à Lyon du Nouveau Front populaire. En toute impunité. Rappelons que Jean-François Achilli a récemment été licencié du service public pour avoir simplement envisagé de collaborer avec Jordan Bardella…

Certains font mine de le découvrir, mais le militantisme de Giulia Foïs - comme de tant d’autres employés de l’audiovisuel public - ne date pas d’hier. La présentatrice de l’émission En marge, chaque samedi à 20h, relaie sur ses réseaux toutes les méchancetés anti-RN qui lui passent sous le nez et retweete à l’envi Marine Tondelier, Clémentine Autain, le communiste Ian Brossat ou toute figure d’extrême gauche partageant son combat politique.

Une propagande déroulée en totale impunité

C’est avant tout sur le sujet du féminisme et des minorités sexuelles que la sœur de l'actrice Marina Foïs est la plus véhémente. Au micro de France Inter, elle reprend depuis des années les fadaises déconstructivistes en provenance des campus américains. Elle professe par exemple que les femmes doivent « s’autoriser à se passer des hommes, dans leur tête comme dans leur lit ». Elle veut « en finir avec l’hétérosexualité ». « N’avoir ni mari, ni enfants, devient la meilleure garantie, pour n’être jamais au service de quiconque », résume-t-elle, à deux doigts de suggérer que l’homosexualité est un choix de vie. Nul besoin de préciser que la journaliste très engagée cite souvent Virginie Despentes en exemple, adore Judith Butler et recommande les ouvrages de Caroline De Haas.

Outre ses cours de rééducation sexuelle qui virent souvent à la détestation des hommes, l’« autrice » prend également position sur d’autres thématiques. En août 2021, elle signait ainsi sans complexe une tribune dans Le Parisien appelant à l’accueil inconditionnel en France des « femmes afghanes et de leurs proches ». « Emmanuel Macron ne parle pas en notre nom lorsqu’il évoque les Français qui s’inquiètent d’un nouveau flux migratoire : nous nous inquiétons, au contraire, qu’il n’ait pas lieu », était-il écrit. Depuis, les signataires ont eu gain de cause : la France a largement pris sa part dans l’accueil des Afghans, ces derniers ont détrôné toutes les autres nationalités au palmarès des demandeurs d’asile et les viols commis par ces mêmes « réfugiés » se sont multipliés dans nos rues. Mission accomplie.

Critiquée depuis l’annonce de sa participation au meeting lyonnais de l’extrême gauche, Giulia Foïs n’entend pas s’excuser. Elle n’envisage pas non plus de se retirer de l’antenne. « Je me battrai pour les droits des femmes, et de toutes les minorités, à l'antenne d'Inter, où ma voix porte », vient-elle ainsi de proclamer sur X. Malgré l’éviction de Guillaume Meurice et la fin de l’émission de sa comparse Charline Vanhoenacker, il y a encore du ménage à faire sur France Inter !

Jean Kast

 

Date de dernière mise à jour : 25/06/2024

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