Nos petits villages sont à leur tour touchés par la surdélinquance

Il y a quelques années, quotidiennement, je publiais les « faits divers » qui meurtrissaient notre Douce France. Et puis j’ai cessé, car la liste devenait trop longue chaque jour davantage. Mais ces agressions, ces vols, ces viols, ces crimes n’ont pas diminué, bien au contraire, et alors qu’ils ne concernaient, généralement, que les grandes métropoles, ces faits divers se sont exportés sur tout le territoire et jusqu’à la plus petite commune : dans ces petites villes de province où il faisait si bon vivre, dans ces petits villages, où tout le monde se connaissait, se saluait et, quelquefois même, s’engueulait !

Quand les « faits divers » se multiplient, se propagent, ils deviennent des « faits de société ».

C’est ce que nous prouvent les toutes récentes statistiques du SSMSI (Service Statistique Ministériel de la Sécurité Intérieure) : « De plus en plus de villes moyennes, en France, sont polluées par ces « faits divers » : Nancy, Besançon, Caen, Grenoble, Amiens, Libourne, Arras, Charleville-Mézières, mais aussi des petites communes rurales, comme Cestas (Gironde) ou Cesson-Sévigné (Ille-et-Vilaine) par exemple. »

Si les agressions meurtrières, les crimes, les exécutions et l’insécurité permanente, frappent plus particulièrement les DOM-TOM – Cayenne et Saint-Laurent-du-Maroni (Guyane), Mamoudzou (Mayotte), Les Abymes (Guadeloupe), Fort-de-France (Martinique) cela peut s’expliquer par un coût de vie (+40 %) et un chômage, bien plus élevés qu’en Métropole. Et à Marseille en raison du « narcotrafic », mais pourquoi également à Angoulême, à Valenciennes ?

Nous ne sommes pas étonnés que Marseille, Aix-en-Provence ou Lille, soient les plus concernées par le nombre de « cambriolages ». Ni que, en Île-de-France, Grigny, Evry-Couronnes ou Melun, comptabilisent le plus de « vols avec armes ».

Mais pourquoi les « agressions » se sont multipliées à Rouen, Mulhouse ou Perpignan ? Que les maires de ces villes nous disent ce qu’ils en pensent.

Autre statistique qui peut nous étonner également : elle nous informe que les départements, où les « violences intrafamiliales » sont les plus nombreuses, se situent dans les Hauts-de-France : Pas-de-Calais et Nord. (Ne me demandez pas pourquoi.)

Toutes ces mauvaises nouvelles pour en terminer avec une bonne (je l’espère pour encore bien longtemps) : le seul endroit où il fait bon vivre, dans ce qui était notre Douce France, mais vous le saviez déjà : c’est la CORSE.

Manuel Gomez