
L’un des problèmes existentiels majeurs auxquels la France est confrontée aujourd’hui est celui de l’anéantissement de son identité nationale. Ce risque n’est nullement un fantasme mais un danger imminent, dont la survenance probable, si rien n’est fait, se situe à très court terme. Cette disparition, si elle venait à se réaliser, entraînerait inévitablement la dissolution de sa civilisation et la fin d’un héritage culturel plus que millénaire, puisque son acte de naissance coïncide avec le règne de Clovis.
Ce phénomène destructeur est en cours, alimenté par une immigration massive, brutale et incontrôlée, bouleversant l’équilibre démographique et culturel du pays. Une nouvelle civilisation, aux valeurs et traditions souvent opposées à celles de la France, s’installe progressivement sur le territoire national. Que les statistiques cherchent à nuancer cette affirmation, un simple constat visuel suffit à les déconsidérer sans appel. Le remplacement est une réalité tangible, un fait que nul ne saurait nier.
Ce bouleversement ne peut qu’aboutir, à terme, à un conflit inévitable entre deux visions du monde inconciliables. Cette submersion identitaire, source de tensions et de dangers, se manifeste de manière absolue dans le département de Mayotte, où les réalités migratoires sont les plus criantes. Mayotte est, en l’occurrence, un laboratoire en grandeur nature pour la Nation tout entière.
Les chiffres récents confirment cette inquiétude. Selon les données du ministère de l’Intérieur, Mayotte a enregistré une augmentation de 13,2 % de la délinquance en 2024, plaçant le département au 52e rang national en termes de crimes et délits par habitant. Cette insécurité croissante est en partie attribuée à une immigration clandestine massive et persistante en provenance des Comores, exacerbant des tensions sociales et culturelles devenues insupportables pour nos compatriotes mahorais.
Face à cette menace, la France, par la voix de Bruno Retailleau, a proposé une atténuation du droit du sol afin d’en limiter les effets. Cette mesure, bien que symboliquement forte, demeure toutefois insuffisante. Il ne suffit pas d’en limiter l’impact, il faut l’abolir totalement et rétablir un droit du sang intégral. Seule cette réforme permettra de préserver l’identité et la cohésion nationale, empêchant ainsi le pays de sombrer dans le chaos.
Cette réforme ne doit pas se limiter à Mayotte mais s’appliquer à l’ensemble du territoire national. La France, en vertu de l’universalité de ses règles juridiques et de l’esprit du droit, ne peut tolérer d’exception territoriale en matière de citoyenneté. Il est impératif d’unifier cette mesure sur l’ensemble du pays pour garantir la pérennité de la nation et la transmission de son héritage aux générations futures.
S’il fallait encore une preuve du risque évoqué, l’exemple du Kosovo s’impose. Ce territoire, jadis berceau de la Nation serbe et partie intégrante de la Serbie, a vu sa population basculer, suite à des vagues d’immigration massives et successives venues d’Albanie, au profit d’une majorité musulmane. Par la simple loi du nombre, ces nouveaux venus, légaux ou clandestins mais unis dans un même idéal communautaire, se sont emparés du pays, reléguant les Serbes chrétiens au rang d’étrangers sur leur propre terre. Chassés ou soumis avec l’assentiment coupable de la communauté internationale, y compris la France, ils furent les spectateurs impuissants de la dépossession de leur patrie.
Est-ce vraiment ce qui est promis à notre Nation ? Est-ce le destin que nos élites nous réservent ?
Si la réponse est non, alors il est temps d’agir !
Instaurons sur l’ensemble du territoire national le droit du sang.
Établissons une accession à la nationalité restrictive et soumettons-la à des contrôles rigoureux permettant d’évaluer la volonté d’assimilation de ceux que nous accepterons parmi nous.
L’empêchement des multi-nationalités et même de la doubles nationalité.
Ces mesures impliquent, nous le savons tous, d’autres décisions vitales pour la France. En premier lieu, la remise en cause des abandons successifs de notre souveraineté. Mais cela est une autre histoire, qu’il convient bien entendu de ne pas occulter.
Jean-Jacques Fifre