Créer un site internet

Procès du RN : Marine Le Pen estime qu’on réclame sa « mort politique »

Réquisitions contre Marine Le Pen : Plusieurs pétitions de soutien  circulent déjà en ligne, dont une sur le site du RN

« C’est ma mort politique qui est réclamée », a considéré vendredi 15 novembre sur TF1 Marine Le Pen après la peine d’inéligibilité avec exécution immédiate qui a été requise contre elle par les procureurs lors du procès des assistants d’eurodéputés RN.

Procès du RN : et si la justice prononçait l’inéligibilité de Marine Le Pen ?

Le parquet a également demandé, contre la triple candidate malheureuse à la présidentielle, cinq ans d’emprisonnement dont deux ferme et 300 000 euros d’amende. Les plaidoiries de la défense sont attendues lundi, avant un jugement du tribunal correctionnel qui doit être rendu début 2025.

« Ma survie politique, évidemment, va dépendre de la mise en œuvre de cette condamnation à la mort politique, avec exécution provisoire ou non », a estimé Marine Le Pen Le Pen lors d’un entretien au journal de 20 heures. « Et c’est, je crois, le but depuis le départ de cette opération qui a été lancée par un socialiste, M. [Martin] Schulz, [à l’époque] président du Parlement européen, en accord avec la socialiste Mme [Christiane] Taubira, ministre de la justice de l’époque », a-t-elle poursuivi.

Les macronistes Gérald Darmanin, Christian Estrosi ou Karl Olive, mais également Jean-Luc Mélenchon ont fait part de leurs réserves quant à l’idée d’une condamnation à une peine d’inéligibilité avec effet immédiat.

Marine Le Pen, au procès du RN : « Si on part avec la conviction qu’il y a un système, forcément vous allez trouver des choses »

« En réalité, je me suis rendu compte que ce n’était pas la justiciable qui était jugée, que c’était la cible politique qui était jugée », a encore protesté celle qui comparaît aux côtés de 24 autres prévenus, soupçonnés d’avoir embauché des assistants d’eurodéputés dont les missions n’étaient en fait qu’au seul bénéfice du parti d’extrême droite.

Interrogée quant à une volonté de « faire pression sur la justice », alors que le RN a notamment lancé une pétition en ligne pour protester contre ces réquisitions du parquet, Marine Le Pen a répondu « Jamais de la vie ». « Mais il a bien fallu donner la possibilité à ceux qui étaient indignés […] d’exprimer cette indignation, mais de la manière la plus pacifique qui soit, c’est-à-dire par l’intermédiaire d’une pétition », s’est-elle encore justifiée.

La Rédaction

 

Date de dernière mise à jour : 16/11/2024

6 votes. Moyenne 4 sur 5.
×