Créer un site internet

Que se passe-t-il vraiment en Martinique ?

En Martinique et en Guadeloupe, de nouvelles mesures contre les violences  urbaines

On parle en Martinique des Émeutes de la faim, mais pourquoi ?

La Martinique a une économie de comptoirs : tout rentre par le port et tout est importé. En conséquence, ceux qui tiennent les circuits de distribution font ce qu’ils veulent avec les prix.

Pour que cela ne se voie pas trop, ils ont pratiqué la concentration verticale, ce qui signifie qu’un produit importé ou même local passe par dix sociétés coquilles vides avant d’arriver au supermarché.

Chaque société coquille intermédiaire a pris sa marge avant de la revendre à une autre, qui appartient en réalité au même actionnaire, qui refacture tous les bénéfices via des prestations de management fees – des frais de gestion – dans une société holding. Cela évite d’avoir à partager les bénéfices avec les salariés, via un intéressement, et permet surtout de multiplier par 10 le prix des denrées dont les Martiniquais ont besoin.

Des bananes de Martinique sont moins chères à Paris qu’en Martinique ou la bananeraie n’est qu’à 2 kilomètres du supermarché.

Depuis environ un an, les prix ont encore augmenté de 40 % à 60 % (pourquoi se gêner ?).

Ajoutez à cela l’octroi de mer qui est une imposition spécifique des départements d’Outre-mer dont l’origine est très ancienne puisqu’il était perçu dès 1670 dans la colonie de Martinique.

L’octroi de mer est applicable à toutes les importations de biens, et aux livraisons de biens faites à titre onéreux par des personnes qui y exercent des activités de production. Cela rajoute donc 22 % de taxes en plus, censées compenser l’éloignement. Quand on connait le coût du fret maritime aujourd’hui, c’est une vaste et très mauvaise blague…

En conséquence, même si les Martiniquais bénéficient de primes et d’avantages fiscaux considérables, les vendeurs qui tiennent le marché ont simplement adapté leurs prix aux aides considérables que reçoivent les Martiniquais avec les impôts de tous les Français.

J’ai personnellement connu un professeur d’Université qui touchait 7.000 € mensuels pour 2 heures de cours par semaine. Il y a également de nombreux fonctionnaires de métropole qui demandent à y être détachés, car ce sont des chasseurs de primes. Un professeur de lycée peut toucher jusqu’à 4.500 € à 5.000 € mensuels.

Le système est donc intrinsèquement pervers : les profiteurs tiennent le marché, se gavent comme des gorets et pompent toutes les aides que la métropole accorde aux Martiniquais, et s’enrichissent à coup de dizaines de millions. Les enveloppes dans les administrations fleurissent et arrosent tout un système clientéliste, toujours au détriment des Martiniquais, dont le taux de chômage est particulièrement élevé.

En effet, il faut reconnaître que tous les Martiniquais ne sont pas des foudres de guerre, et qu’il fait bon vivre désœuvré sous les tropiques, dans sa petite maison au bord de la mer, en touchant un pécule de l’État français… Il y a notamment une raison sociologique à cela : c’est que la Martinique est une société matriarcale qui devrait plaire à Sandrine Rousseau et à Caroline de Haas. Les hommes ne sont souvent bons qu’à se reproduire, et s’intéressent très peu à leur progéniture par la suite. En conséquence, c’est souvent la grand-mère qui joue le rôle du père, rôle où les hommes martiniquais sont trop souvent absents. Les mères sont très fières de leurs fils et disent aux autres mères qui ont des filles « cachez vos poules, je lâche mon coq… ». Ensuite, les mecs sont inexistants.

Les filles (car fréquemment très jeunes) ou femmes ne sont pas forcément contre ce système. En tout cas, tant que la France est là. En effet, en se faisant déclarer au chômage et mères célibataires, elles cumulent les primes, et peuvent parfaitement vivre, sans grand luxe certes, mais sans mourir de faim, dans leur petite maison, sans jamais travailler. L’argent leur arrive dans la bouche comme à la becquée, et elles ne sont pas forcément dévorées par l’ambition. Elles préfèrent boire leur ti-punch sur leur transat, en regardant le soleil se lever et se coucher… Pour certaines, le danger le plus grave serait que le géniteur reconnaisse sa paternité car elle perdraient alors de nombreux avantages financiers, et il faudrait songer à se bouger un peu pour bosser et manger…

Mais ce n’est pas tout. De nombreux pays, mêmes éloignés de la France, ont bien repéré que la France est affaiblie par sa gangrène islamique, sa détérioration sociale et ses finances publiques, et qu’elle est à présent une proie vulnérable.

On avait appris il y a trois mois que l’Azerbaïdjan avait des vue sur la Nouvelle-Calédonie et entamait avec d’autres un travail de sape des colonies françaises. C’est exactement ce qui se passe en Martinique : le leader des émeutiers, un repris de justice, a été récemment invité en Azerbaïdjan. Il suffit de trouver le bon leader qui se fera passer pour Robin des Bois et Zorro. C’est le cas avec Rodrigues Petitot, qui se dit enfant du peuple qui, avec son bagout, parcourt l’île, parait-il, sur une grosse et rutilante moto, qui fait rêver beaucoup de jeunes hommes… On se demande bien d’où vient son argent… mais il a quand même fait quatre séjours en prison (il devait faire 10 ans de prison, mais n’en a fait que 4, qu’il a mis à profit pour apprendre la loi, et comprendre le système), pour trafic de drogue (pour rentrer de l’argent rapidement et survivre dans un système inégal où il faut survivre, dit-il).

Si les prix délirants, dus à des salopards qui s’engraissent sans vergogne, ont créé le terreau d’une révolte, d’autres puissances comptent bien l’exploiter à leur avantage pour, in fine, en déloger la France.

Enfin, on apprend aujourd’hui que les émeutiers tirent à balles réelles sur la police. Mais d’où viennent ces armes ? Elles viennent de Sainte-Lucie, une petite île indépendante à une heure et demie de bateau de la Martinique, qui est devenue un carrefour du trafic de drogue, du trafic d’armes et de la criminalité.

Tout est là pour que la Martinique, puis d’autres îles françaises (Guadeloupe, Réunion, etc.) et la Guyane soient à feu et à sang.

Une situation économique de prédation, ou quelques-uns se goinfrent au détriment des autres grâce à leur rente de situation.

Des visées expansionnistes de nombreux pays (Azerbaïdjan, Chine, Russie, États-Unis, etc.), prêts à exploiter toute faiblesse pour accroître leur influence et un jour récupérer ces territoires et leurs zones maritimes, ne serait-ce que pour y avoir des bases militaires.

Une importation facile de mafieux, proxénètes et voyous, avec leurs armes, prêts à embrigader des jeunes désœuvrés pour servir d’armée afin accomplir ces funestes projets.

Encore, une fois, après la perte de l’Afrique, c’est un nouveau succès pour Emmanuel Macron.

Albert Nollet

 

Date de dernière mise à jour : 15/10/2024

2 votes. Moyenne 3.5 sur 5.