Scandale Viltaïs : ces immigrationnistes qui s’en mettent plein les poches

Migrants à la campagne : Viltaïs ou le « quoi qu'il en coûte » - Boulevard  Voltaire

Nous vivons une époque incroyable. Si on avait osé imaginer, il n’y a que 10 ou 20 ans plus tôt, ce que nous constatons aujourd’hui, on nous aurait certainement dénoncés comme étant une bande de fous à enfermer d’urgence.

Et pourtant…

Le gouvernement vient d’être formé, non sans peine et après d’incroyables polémiques, suite au plus pitoyable carnaval auquel il m’ait été donné d’assister de toute mon existence. Des faits inimaginables ont eu lieu dans une indifférence effrayante. Juste un exemple : dame Garnier était supposée devenir ministre de la Famille. Sauf que cette dame a eu la mauvaise idée de participer en 2013 à « La Manif pour tous » qui, à juste titre, défendait la famille classique par opposition au « mariage pour tous » donc à la « famille » gay ou lesbienne. Au passage on me permettra de rire à gorge déployée de ces « révolutionnaires » et autres « progressistes » qui réclamaient le droit d’avoir un mari ou une femme et une famille comme les bons « bourgeois » pour lesquels ils n’ont pas de mots assez durs afin de les dénoncer ainsi que leur mode de vie. Mais passons…

Toujours est-il qu’aujourd’hui, avoir dans votre CV l’opposition au « mariage pour tous » est considéré comme la preuve que vous êtes un sinistre facho pour avoir osé protester contre cette « réforme sociétale » chère à la gauche et dont l’une des conséquences est de contribuer à la destruction de notre société !

Donc, face aux multiples pressions reçues par le 1er ministre, au lieu d’envoyer paître ces wokistes et autres LGBTistes, ce dernier a courageusement décidé que dame Garnier ne serait pas ministre de la Famille mais… secrétaire d’État à la consommation. Le moins qu’on puisse en conclure, c’est que ça commence mal.

Autre exemple, et qui n’est pas des moindres : l’ex-Premier ministre – Gabriel Attal – qui bénéficiait d’une certaine réputation, en une phrase vient de ruiner tout son crédit. Il a osé dire qu’il attendait du 1er ministre que celui-ci indique dans sa prochaine déclaration que « des garanties que le droit à l’IVG, à la PMA et ceux des LGBT ne soient pas remis en cause ».

Avouez qu’il y a de quoi avoir les bras qui vous en tombent.

D’abord personne n’a déclaré qu’il fallait que ces éléments soient remis en cause, donc c’est encore un exemple des délires pathologiques de cette gauche qui voit des complots et des menaces partout.

Mais surtout il n’y a encore que quelques semaines ce type était 1er ministre. Et aujourd’hui il fait une pareille déclaration.

Est-ce qu’il aurait oublié en quittant ses fonctions qu’il était le 1er ministre d’un gouvernement qui avec, le président de la République, a contribué à faire passer la dette du pays de 2 000 milliards d’€ à 3 200 milliards en à peine 7 ans !

A-t-il oublié que si des mesures sérieuses ne sont pas prises, et très vite, notre pays risque tout simplement d’être placé sous tutelle de la Troïka (BCE, FMI et commission européenne) comme la Grèce en 2008 ?

Nous sommes donc dans cette situation absolument désastreuse mais cet individu qui ne cache pas vouloir être candidat en 2027, ne trouve rien d’autre à exposer que son attente dans la déclaration du 1er ministre que ce dernier garantisse l’IVG, la PMA et les « droits » LGBT. Les personnages de ce genre sont juste fous et de véritables dangers pour la France et son peuple. Le pire étant qu’il y a encore des millions de Français qui ne sont pas choqués et soutiennent de telles préoccupations.

La discussion sur le budget 2025, qui sera voté dans les prochaines semaines, sera capitale. La France doit impérativement redresser ses comptes et pas en augmentant les impôts qui sont déjà les plus élevés du monde. Non, ce qu’il faut c’est trouver de l’argent en « taillant dans le gras » pour redresser les comptes.

Et justement cela tombe très bien, il existe un secteur permettant de le faire, de plus avec une marge d’action considérable : l’immigration.

Savez-vous combien l’immigration coûte au pays ? Environ 100 milliards d’€… PAR AN !!!

Oui, 50 milliards directement pour la prise en charge des migrants dénommés « réfugiés », du fait des aides diverses, AME, etc. (1 mineur non accompagné coûte 690 €… PAR JOUR, et encore ce chiffre date de 2022 – 2023). Quant aux 50 autres milliards, c’est le montant de la fraude sociale (pour laquelle l’immigration est largement concernée) dénoncée par Charles Prats, magistrat chargé de la lutte contre la fraude sociale, qui a publié des chiffres incontestables à ce sujet (5 millions de fraudeurs, 52 milliards d’euros de fraude par an, 20 % des djihadistes français résidant à l’étranger recevant des aides sociales, 1/3 des numéros de Sécurité sociale attribués à des personnes nées à l’étranger qui le sont sur la base de faux documents, 3,1 millions de centenaires reçoivent des prestations sociales alors que l’INSEE n’en dénombre que 21 000, 252 porteurs d’une Carte Vitale ont plus de 120 ans…).

Qui va avoir le courage de mettre un coup de pied dans cette fourmilière ?… Gageons que nos politiciens seront plus nombreux à préférer penser que c’est dans poche des Français qu’il faut aller chercher l’argent dont ils ont besoin.

À propos d’immigration, peut-être avez-vous manqué cette information mais elle vaut pourtant son pesant de cacahuètes.

L’association Viltaïs vient encore de faire parler d’elle et à nouveau pas en bien. Vous ne savez pas de qui ni de quoi il s’agit ? Petit rappel…

C’est une association dont le siège est à Moulins dans l’Allier (03). Elle sévit largement en Bretagne et dans de multiples régions en France.

Pour le dire en quelques mots, l’État la charge d’accueillir, de loger et de gérer au quotidien les migrants envoyés principalement de Paris. Cette mission est officielle et rémunérée. On peut même dire que l’État charge Viltaïs (ainsi que d’autres associations de ce type) d’une véritable « mission de service public ».

Il faut aussi savoir qu’à cette occasion des sommes colossales sont données à ces associations pour accomplir ces missions. Plusieurs ministères y contribuent. Ainsi, rien que le ministère de l’Intérieur piloté par Darmanin a donné à ces associations 750 millions d’€ en 2022. Ce chiffre a explosé à 975 millions d’€ en 2023. Oui, vous avez bien lu… presque 1 milliard d’€ en une seule année pour les associations pro-migrants !

Mais ce qui est le plus révoltant c’est qu’en fait, si on regarde bien les choses, très officiellement, l’immigration est devenue pour une foule « d’humanitaires » un authentique business dont ils vivent grassement.

Cela commence par des organisations comme SOS Méditerranée qui, en totale complicité avec la mafia des passeurs, recueillent en mer et font débarquer illégalement un nombre incroyable de migrants.

Ce type d’association pour ce travail qui est simplement une violation des Lois touche des sommes énormes notamment de la part de villes, départements et régions pilotés par la gauche, mais aussi d’État. Et elles ne sont jamais traînées devant les tribunaux ni condamnées pour « complicité » avec la mafia des passeurs par exemple au motif de « trafic d’êtres humains ».

Cela devient un insupportable scandale lorsque les migrants arrivés illégalement sont accueillis et gérés par les associations largement subventionnées pour ces actions.

Dans mon livre sur la bataille de Callac (https://synthese-editions.com/produit/callac-la-mere-des-batailles/), de même que dans mon récent livre pour dénoncer la gauche (https://synthese-editions.com/produit/isbn-978-2-38270-109-3/), j’ai consacré de nombreuses pages à dénoncer le « business de l’immigration ».

Revenons d’ailleurs à notre sujet : je parlais d’une récente information qui valait son pesant de cacahuètes. Elle est fort simple : le directeur général de Viltaïs va devoir rendre des comptes devant le tribunal le 11 décembre prochain à Moulins.

De quoi est-il donc accusé ?

Comme le rapporte le journal La Montagne du 22 septembre 2024, il répondra de : « détournement de fonds publics par une personne chargée de mission de service public, faux dans un document administratif, escroquerie par une personne chargée de missions de service public et prise illégal d’intérêt », accusation portées par le procureur de la République de Moulins.

On rappellera au lecteur que la Cour des comptes régionale avait déjà produit un rapport accablant en 2021, pointant notamment un dispositif d’avance de frais « porteur de risques au plan comptable et financier […] en l’absence d’une organisation robuste des services permettant d’en garantir une vérification fiable des modalités d’emploi » et « l’utilisation de véhicules haut de gamme » entre autres ».

Au sujet des véhicules on relèvera que Viltaïs dispose de 0,8 véhicule par salarié. Oui, presque un véhicule par salarié. Et pas des Clio, surtout s’il s’agit des responsables, mais des SUV BMW haut de gamme…

Et, pour faire bonne mesure, on n’oubliera pas le « train de vie dispendieux » du directeur général.

Quant au nombre de salariés, il est passé de 185 au 31 décembre 2020 à plus de 300 de nos jours. On peut donc dire, sans risque de se tromper, que le secteur est « porteur » et très « profitable ».

Pensez-vous que Viltaïs soit une exception tout comme le comportement de son directeur général un cas isolé ?… Que nenni. D’ailleurs, cette affaire Viltaïs me rappelle une autre association qui avait fait les choux gras de la presse : Equalis.

Association basée en Seine et Marne – 900 employés – qui œuvrait comme Viltaïs à aider et accompagner les personnes en situation de précarité ou d’exclusion, comme les sans-abri et les migrants en attente de régularisation. Budget annuel 83 millions d’€, principalement issus de fonds publics provenant notamment du ministère de l’Intérieur.

En juin 2020, le commissaire aux comptes refuse de signer les comptes et juge de son devoir d’alerter la préfecture. Une enquête s’engage et que découvre-t-elle ?

Cette association était dirigée à l’époque par Arthur Anane (décoré de la Légion d’honneur par le préfet pour ses actions humanitaires).

Ce personnage s’est surtout fait connaître pour son train de vie totalement hors norme.

Ce monsieur se déplaçait en Audi Q7. Valeur 90.000€, louée en leasing pour 2.100€ mensuels avec carburant gratuit, le tout payé par l’association.

Par ailleurs il disposait d’un logement de fonction (pas un studio) payé aussi par l’association. À cela il convenait d’ajouter une carte prépayée plafonnée à… 10.000€ par mois. Et cerise sur le gâteau un salaire de 200.000€ bruts par an (près de 12.000€ nets par mois).

Mais cela ne s’arrête pas là.

Il y avait aussi 10 directeurs adjoints et 19 Directeurs. Leurs salaires allaient jusqu’à 130.000€ bruts par an, soit un peu plus de 8.000€ nets par mois.

Ces braves gens disposaient aussi chacun d’une voiture de fonction, moins luxueuse certes, mais ils pouvaient quand même prendre un leasing dont le montant variait entre 750 et 900€ par mois… avec carburant payé bien sûr.

Enfin ils disposaient chacun d’une carte prépayée dont le plafond variait entre 2.000€ et 10.000€.

À ce tableau déjà accablant venaient s’ajouter des séminaires dispendieux organisés par la direction. Séminaire à Marseille avec apéritif sur un voilier (71.000 euros), « Journée partenaires » au théâtre du Trianon (123.000 euros), soirée à Malakoff (140.000 euros), etc.

Ceci explique pourquoi le commissaire aux comptes s’est un peu énervé.

Ce ne sont que deux exemples, mais on pourrait en citer des tas d’autres car ils sont légion.

La plupart des associations concernées ont à leur tête des personnes pour lesquelles l’immigration n’est que le prétexte à la mise en place d’un véritable business avec comme objectif de gagner un maximum d’argent. Sans oublier que, derrière ces dirigeants véreux, très nombreux sont ceux qui profitent aussi de la galette.

Les bons sentiments c’est lorsqu’un micro se tend ou qu’une caméra filme. Mais dès qu’on gratte un peu le vernis, on découvre des pratiques et un monde répugnant et surtout totalement mercantile.

Le nouveau 1er ministre et son ministre de l’Intérieur se piquent de vouloir lutter contre l’immigration.

Bien sûr qu’il faut reprendre le contrôle de nos frontières, chasser les clandestins et tous les OQTF et cesser d’inviter les migrants à venir comme semblent vouloir le faire de nombreux pays européens.

Mais il faut surtout couper les vivres à toutes ces associations qui n’ont que faire de la France et contribuent à faire envahir notre pays par un nombre toujours plus grand de migrants.

C’est en ce moment que se font les demandes de subventions pour 2025.

Ce nouveau gouvernement aura-t-il le courage de supprimer les subventions de toutes ces associations pro migrants… dont je rappelle qu’elles ont touché environ 1 milliard d’€ de subventions en 2023 rien que par le ministère de l’Intérieur ? Nous n’allons pas tarder à le savoir.

C’est au pied du mur qu’on voit le maçon…

Bernard Germain

Date de dernière mise à jour : 24/09/2024

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