Si la rumeur l’annonçait la semaine dernière parmi les favoris pour le poste de ministre de la Culture, Stéphane Bern a assuré ce mercredi qu’il aurait décliné la proposition. « La politique ne m’intéresse pas du tout », a-t-il assuré;
Stéphane Bern ministre de la Culture ? La semaine dernière, avant l’officialisation du remaniement du gouvernement à la suite de la nomination de Gabriel Attal comme Premier ministre, l’animateur faisait partie, à l’instar de Claire Chazal, des personnalités que la rumeur annonçait en bonne position pour rejoindre la rue de Valois. « Je n’ai rien fait pour que mon nom circule, contrairement à d’autres », a plaisanté la figure de France Télévisions, ce mercredi midi, lors d’un déjeuner de presse à Paris.
Stéphane Bern, qui assurait la promotion du prochain numéro de « Secrets d’histoire », avance qu’il n’a pas été contacté pour intégrer le gouvernement. « On m’aurait démissionné au bout de cinq minutes, j’aurais dit tout ce que je pense », s’est-il amusé à répondre. Il assure que « la politique ne [l'] intéresse pas du tout » et qu’il n’accepterait « jamais » un tel poste. « Et quand je vous dis jamais, c’est vraiment jamais », a-t-il insisté.
« C’est peut-être ma liberté que tous les présidents aiment »
« Emmanuel Macron m’avait proposé un poste, je ne peux pas dire lequel, prestigieux, dans le patrimoine. Je lui ai dit : "surtout pas !". Mon métier, c’est de faire de la télévision. J’aime le rapport avec les Français, avec les gens, ce n’est pas pour m’enfermer dans un bureau, diriger un établissement public ou être dans un ministère. Je suis beaucoup plus utile là où je suis », a poursuivi Stéphane Bern.
Et de préciser : « Cela ne m’empêche pas d’être politique au sens de prendre part à la vie de la cité. J’ai accepté une mission bénévole pour le patrimoine, j’ai accepté de défendre un certain nombre de valeurs - la semaine dernière, je suis allé faire une masterclass d’histoire dans des quartiers défavorisés par exemple. Ma notoriété me permet de donner mon temps pour Humanisme et Habitat, l’association Les Petits princes… J’ai la liberté de faire des choses pour les autres, ce que je ne pourrai pas faire si j’acceptais un poste. C’est peut-être cette liberté que tous les présidents aiment. »
Il y a une chose que Stéphane Bern a « du mal à comprendre », c’est que l’on dise de lui qu’il est « l’ami de Macron ». « Si j’ai un problème à 2 heures du matin, ce n’est pas lui que je vais appeler. J’étais ami avec tous les présidents. J’ai connu Valéry Giscard d'Estaing, c’est l’avantage d’être vieux, a-t-il souri. D’abord, je suis ami avec toutes les premières dames, j’ai présenté tous leurs galas. Tous les galas des Pièces jaunes de Bernadette Chirac, c’est moi qui les faisais, maintenant d’autres ont pris le relais ».
La Rédaction Service Culture