« Les c... ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît ! »
Et même s’il s’agit d’un inspecteur général de l’Éducation nationale, né à Constantine (Algérie française), avec tout de même quelques circonstances atténuantes puisque nommé à ce titre en 2013 par François Hollande. Ce qui n’est certes pas une référence !
Benjamin Stora, puisqu’il s’agit de lui, s’était livré, lors d’un point-presse organisé à l’époque dès son arrivée à l’aéroport Ben Bella (Oran) – (Source : Tadert-iw) – tout d’abord à une justification du poste qui lui avait été confié. Il estimait qu’il avait sa place en France, depuis 40 ans, comme historien, universitaire et écrivain, et cela prouvait, selon lui, qu’une partie des Français était réceptive et sensible à son discours qu’il veut juste, sans haine ni rancune.
Nous n’en doutons pas une seule seconde, mais uniquement auprès des gauchistes, des communistes, des trotskistes (sa famille) et de cette partie des Français qui, lors de toutes les guerres, fut la complice des ennemis de la France !
Justement, son discours le voici :
*« La France doit accepter sa défaite et le problème est qu’elle ne l’accepte pas. »
*« L’apaisement des relations « algéro-française » implique un travail de deuil que doit faire la France en acceptant sa défaite. »
*« La France doit guérir de cette grande blessure qu’a occasionnée l’indépendance de l’Algérie. »
*« La France ne reconnaît pas son échec dans une guerre qu’elle a perdue sur tous les plans, politiques et militaires, alors que les faits sont là : l’Algérie a gagné son indépendance et la France est partie. Les vainqueurs sont vainqueurs et les vaincus sont vaincus. »
* « L’Algérie a gagné sa guerre libératrice contre la France coloniale aussi bien sur le plan militaire que sur le plan politique et il suffit de l’accepter. »
* « La politique coloniale en Algérie sous son vrai jour et avec tous les torts qu’elle a fait subir aux peuples colonisés lui font approuver les propos d’Emmanuel Macron puisque beaucoup d’écrits condamnant les crimes de la colonisation existent. »
* « L’époque du général de Gaulle a été la plus violente et la plus sanglante en Algérie, et Benjamin Stora, l’historien reconnu par une partie des Français, dit-il, dépeint avec exactitude la férocité d’une répression coloniale et l’ingéniosité coloniale dans les exactions qu’elle a commises en contrecarrant la guerre libératrice déclenchée par le peuple algérien.
De Gaulle n’a en ce sens pas été en reste de ses prédécesseurs en adoptant des plans coloniaux barbares qui ont fait plus de 140.000 morts parmi les Algériens durant la guerre de libération. »
Et Benjamin Stora de conclure : « Les enfants d’immigrés ont bien accueilli les propos d’Emmanuel Macron qualifiant la colonisation française de crime contre l’humanité » (le contraire eût été étonnant !).
140.000 morts parmi les « patriotes » algériens !
Pas un seul mot, pas un seul regret, aucune pitié pour les dizaines de milliers de jeunes soldats français tués lors des combats, « morts pour la France ».
Pour les milliers de soldats et de civils enlevés, torturés, massacrés, entre le 19 mars et le 5 juillet 1962.
Pour les dizaines de milliers de Harkis et leurs familles assassinés par les terroristes du FLN et de l’ALN.
Non, Monsieur l’historien, l’universitaire, l’écrivain, l’armée française n’a pas perdu la guerre sur le plan militaire.
En revanche, je vous donne totalement raison sur ce point : la France a perdu cette guerre sur le plan politique et de Gaulle en est le principal responsable, comme il est responsable de dizaines de milliers de morts, français et algériens, à cause justement de « sa politique » !
Manuel Gomez