Les agents du FBI ne luttent pas seulement contre les méchants, mais aussi contre le coût trop élevé de la vie.
Dans de nombreuses grandes villes américaines, les loyers ont atteint des niveaux astronomiques. Dans le même temps, les salaires des habitants ont augmenté bien plus lentement que les prix au mètre carré. Même s'ils exercent un travail exigeant pour une organisation gouvernementale prestigieuse, les agents du FBI ne sont pas à l'abri de ce problème.
Natalie Bara, présidente de l'association des agents du FBI, a raconté à NPR des histoires alarmantes, comme celle d'agents qui doivent faire quatre heures de trajet par jour pour se rendre sur leur lieu de travail. D'autres doivent partager un appartement à deux ou à trois.
Ce n'est pas seulement un gros problème pour les agents eux-mêmes, mais aussi pour le FBI en tant qu'organisation, selon Bara: «[Les agents] doivent jongler entre la capacité à payer le loyer et/ou les charges, et celle d'acheter des produits alimentaires. Il devient donc très, très difficile non seulement de recruter des agents dans ces régions où le coût de la vie est élevé, mais aussi de les y retenir.»
Des villes trop chères, même pour les services secrets
L'association de Bara demande donc qu'une subvention pour le logement de 165 millions de dollars soit prévue dans le prochain budget de la défense. Cette aide, qui serait versée une seule fois dans le cadre d'un programme pilote, serait destinée aux agents dans les villes particulièrement chères comme New York, Honolulu, Newark, San Diego, San Francisco, Los Angeles, Boston, Miami, Seattle et Washington D.C. Plus des deux tiers des agents ont eu des difficultés à se maintenir financièrement dans ces villes, selon une enquête citée par NPR.
Fin Gessert