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Laura Loomer, islamophobe assumée qui a ses entrées à la Maison-Blanche

Laura Loomer, l'influenceuse MAGA à l'origine du renvoi du directeur de la  NSA

Son récent coup d’éclat l’a fait connaître dans le monde entier : lors d’un entretien de trois heures avec Trump, le 2 avril, elle l’a convaincu de virer une dizaine de hauts fonctionnaires et deux généraux, dont le chef de la NSA, l’autre agence de renseignement.

Selon le dossier implacable qu’elle a constitué, ce sont des parasites et des incompétents au mieux, des traîtres à la Nation au pire. Nommés par Biden, ils ont glissé des peaux de banane sous les pieds de Trump. Se croyant irremplaçables. Bon débarras !

Une tornade blanche qu’on aimerait avoir en France

Cette jeune femme de 31 ans, née en Arizona, a un palmarès édifiant. Sitôt sortie de l’Université, à 22 ans, elle se lie à des gens un peu bruyants et dérangeants qui ont le mérite de secouer le ronron hypocrite du politiquement correct. Rien que cela donne envie de connaître ses amis. Que les merdias glaireux du Francistan qualifient d’extrême drouâte. Pure réaction pavlovienne de zombies conditionnés à remuer la queue au sifflet.

Project veritas est une organisation de réinformation à la taille de l’Amérique, qui dissèque et corrige les mensonges des médias mainstream. Des fact checkers des indigestes bouillies progressistes en quelque sorte. Intolérables parce que, selon la doxa, les vérificateurs ne doivent s’en prendre qu’aux idées et supports conservateurs ou libéraux.

Project veritas a dénoncé les tricheries électorales de l’élection de 2020 et le scandale des faux vaccins covid. Utilisant les mêmes armes que leurs ennemis, ils les ont piégés en caméras cachées et enregistrements pirates. Afin d’étaler aux yeux du public leurs turpitudes. Bien entendu, Wikimerdia leur casse du sucre sur le dos à qui mieux mieux.

Du même tonneau, « Geller report » de Pamela Geller, qui a accusé Hussein Obwana et les progressistes de faire la guerre à l’Amérique. Et propose d’expulser purement et simplement tous les islamistes. Ou encore The rebel media, anti écolo-barjot, pour le maintien de l’american way of life traditionnel. Chasse. Bourbon. Colt. Bagnoles.

Et InfoWars un mélange détonnant et déconnant tenant du Gorafi et de Hara-Kiri pour trouver des références gauloises. Pour tout dire, j’adore. Et je suis méchamment frustré de ne pas pouvoir pousser la goguenardise aussi loin qu’eux.

Laura a été bannie de pratiquement toutes les plates-formes de news et s’est fait jeter de tous les réseaux sociaux. Ça nous fait un point commun !

Les médias merdeux francistanais déplorent ses discours contre les mahométans. Ils n’admettent pas qu’aux USA le Premier amendement garantisse la liberté d’expression. Et ils exècrent le deuxième amendement. Qui permet à tout le monde ou presque d’avoir un flingue, avec le droit de s’en servir si on est agressé. Au lieu de parader comme en France, les apprentis djihadistes rasent les murs en serrant les fesses.

Ses ennemis dans les médias et parmi l’entourage du Président ont essayé de la détruire. Maintenant, elle leur présente l’addition. Salée.

La vengeance est un thème prégnant dans la culture américaine. Toute personne humiliée, insultée, provisoirement vaincue, a le droit de revenir pour faire mordre la poussière à ses ennemis. Les polars, les thrillers, les westerns, les séries qui développent ce thème ne sont pas uniquement des œuvres de fiction. C’est la traduction d’une réalité. Culturelle et anthropologique. Dont les cours criminelles tiennent compte quand la vengeance est justifiée.

Beaucoup de messieurs costumés-cravatés, misogynes très infatués de leur personne, ainsi que quelques culottes de peau à fourragères et barrettes de décorations gagnées dans les bureaux, ont dissuadé Trump d’engager Laura la guerrière dans son équipe de campagne.

Ne voulant pas disloquer le pack de ses soutiens, Donald ne lui a pas confié de responsabilités officielles. Mais dès 2023, il en avait fait une conseillère occulte. En août, elle jouait avec l’ancien et futur Président sur son golf de Bedminster, dans le New Jersey. « Elle est très constructive. J’écoute parfois ses recommandations » a-t-il dit aux fâcheux.

Aux yeux de Trump, elle a l’avantage de représenter la vox populi. Sans chichis et sans s’embarrasser de précautions oratoires. Comme quand elle a déclaré que si Biden et Harris n’avaient pas appuyé sur la détente, ils étaient responsables par leurs discours des tentatives d’assassinat de Trump. « Je ne contrôle pas Laura, elle dit ce qu’elle veut » a conclu Donald avec un petit sourire.

Son franc-parler a valu à Laura Loomer d’être exclue de plusieurs événements médiatiques. Les Démocrates avaient même révoqué ses accréditations de presse, que Donald s’est empressé de lui rendre. Quant aux journaleux militants anti-Trump, ils ne sont plus invités à la Maison-Blanche. Tout simplement. Ce n’était aucunement un droit mais une facilité accordée par le Président à qui bon lui semble.

Reste un dernier problème à régler. Marjorie Taylor Greene qui a aussi ses entrées au bureau ovale n’aime pas Laura. Craignant un crêpage de chignon qui ferait mauvais effet, le Président leur a dit :      « Je vous apprécie toutes les deux et vous allez devoir vous entendre. La première qui agresse l’autre, je la vire ! ». Voilà qui est parler comme un vrai chef.

Malgré ou grâce à ces avanies, la visibilité médiatique de Laura s’accroît en même temps que sa stature politique.

Tout d’abord, elle a été une des premières engagée dans la défense de Trump alors que la victoire était loin d’être acquise. Et en avril 2024, elle s’est présentée en personne devant le tribunal pour soutenir sa défense, déployant des stratégies combatives pour contrer le procureur, parvenant à convaincre Juan Merchan, juge à la Cour suprême de New York, d’oublier l’accusation. Avantage des juges élus. Ils ne peuvent pas faire n’importe quoi s’ils veulent garder leur place.

La combativité et la loyauté sont des qualités que le Président apprécie tout particulièrement. D’autant que ceux qui critiquent Laura Loomer aujourd’hui ne sont pas beaucoup engagés dans ces procès politiques ficelés par les Démocrates.

Dès lors, elle a consacré tout son temps à la campagne. Elle était présente lors du débat télé inique à un contre trois. Quatre avec la boucle d’oreille-oreillette de Kamala. Et elle a dissuadé Trump de jouer la revanche contre des journaleux engagés, prenant outrageusement parti pour l’Indienne au prénom coranique. Kamala féminin de Kamal.

Le lendemain, elle a accompagné le pas encore Président aux commémorations des attentats du 11 septembre, bien que les médias l’accusent de faire partie des complotistes qui ont soutenu que ces attaques étaient un coup monté. Alors qu’elle a seulement fait observer qu’il restait encore des zones d’ombre à éclaircir. En particulier l’incompréhensible inertie du FBI qui disposait d’indices inquiétants sur les intentions des islamistes, quelque jours avant l’attentat.

Laura Loomer est classée à l’extrême droite par les bien-pensants. Loin de la chagriner, ça l’incite à en rajouter dans la provocation

Elle revendique d’être une « fière islamophobe » qui avait déjà dit en 2017 que « les migrants morts en Méditerranée l’avaient bien cherché. Ils n’avaient qu’à rester chez eux ». En France, on vous jette en prison pour moins que ça.

En mars 2019, à la suite du meurtre de 51 mahométans à la si mal nommée mosquée de Christchurch (église du Christ !) en Nouvelle-Zélande, elle a fait entendre sa voix dissonante dans la compassion et la repentance générale de l’Occident. « Cette fusillade ne nous concerne pas. Je suis touchée davantage par l’assassinat d’Américains innocents dans les pays islamiques. Et par le terrorisme islamique partout dans le monde, jusque sur notre propre sol. De toute façon, en Nouvelle-Zélande, les musulmans ne sont pas chez eux. »

Horresco referens, elle soutient la thèse du Grand Remplacement en Europe ajoutant : « Et après ce sera le tour de l’Amérique, si nous n’agissons pas préventivement. »

Après le pogrom du Hamas en Israël le 13 octobre 2023, Loomer et d’autres personnalités américaines influentes ont révélé les conclusions d’enquêtes internationales, qu’il est interdit d’évoquer en Francarabie. Selon lesquelles cette nuit tragique devait être suivie d’autres massacres collectifs, que la réaction vigoureuse de Tsahal a empêchés en décapitant le Hezbollah et en traquant les assassins du Hamas.

Christian Navis

Date de dernière mise à jour : 10/04/2025

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