Ce samedi 1er février 2025, une foule massive s’est rassemblée dans les rues de Londres pour réclamer la libération de Tommy Robinson, figure emblématique du combat contre les gangs pakistanais de violeurs d’enfants, l’islamisation du pays, et la faillite des autorités britanniques à protéger les plus vulnérables. Organisé sous le slogan “Stop the Isolation”, le cortège s’est élancé depuis Waterloo Station avant de rejoindre Whitehall, où il a été accueilli par une petite contre-manifestation organisée par des groupes gauchistes.
Une mobilisation d’ampleur pour dénoncer une injustice politique
Les manifestants ont scandé des slogans comme “We want our country back” et “Free Tommy Robinson”, dénonçant ce qu’ils considèrent être un acharnement judiciaire contre l’activiste britannique. Sur les pancartes et drapeaux brandis dans la foule, des messages de soutien tels que “Stop the Boats” et “Free Political Prisoners” témoignaient d’une colère grandissante face aux politiques migratoires et judiciaires du gouvernement.
Tommy Robinson, de son vrai nom Stephen Yaxley-Lennon, purge actuellement une peine de 18 mois de prison pour « outrage à magistrat », après avoir effectué un reportage portant des accusations contre un migrant syrien, accusations jugées diffamatoires par la justice britannique. Mais pour ses partisans, cette condamnation n’est qu’un prétexte pour réduire au silence un opposant politique. Robinson est en effet connu pour avoir révélé l’existence de réseaux de prédateurs sexuels opérant en toute impunité en Grande-Bretagne, et son engagement sans faille contre l’islamisation du pays lui a valu de multiples incarcérations.
Un emprisonnement dans des conditions dignes d’un régime autoritaire
Les soutiens de Robinson dénoncent également ses conditions de détention. L’activiste a récemment confié dans un enregistrement audio être placé en isolement total, une forme de torture mentale orchestrée par les autorités britanniques pour le faire taire. Cette situation rappelle son incarcération à Belmarsh, une prison de haute sécurité où il avait été maintenu en quasi solitaire, exposé à des détenus hostiles.
Au sein du rassemblement, plusieurs pancartes affichaient des messages en soutien aux prisonniers politiques, preuve que, pour beaucoup, le cas Robinson illustre un autoritarisme rampant au sein du système judiciaire britannique. Elon Musk, patron de X (anciennement Twitter), a d’ailleurs été salué par les manifestants pour avoir permis le retour de Tommy Robinson sur la plateforme, brisant ainsi une censure institutionnelle qui l’empêchait de s’exprimer.
Une contre-manifestation organisée par la gauche radicale
En parallèle de cette mobilisation, des groupes d’extrême gauche, rassemblés sous la bannière Stand Up To Racism, ont organisé une contre-manifestation à Trafalgar Square. Se revendiquant “anti-racistes”, ces militants ont une nouvelle fois tenté d’assimiler toute critique de l’immigration incontrôlée et de l’islamisme radical à de la xénophobie.
Encadrée par un important dispositif policier, cette contre-manifestation s’est voulu un rempart contre la « montée de l’extrême droite », alors même que les préoccupations des Britanniques sur l’immigration et la criminalité explosent dans tous les sondages. Une tentative maladroite de délégitimer une contestation populaire qui ne cesse de croître au Royaume-Uni.
Si six arrestations ont été signalées par la police, la manifestation pro-Robinson s’est globalement déroulée dans le calme. Mais le message des participants est clair : les Britanniques refusent de voir l’un des leurs être emprisonné pour avoir osé briser l’omerta sur des sujets dérangeants.
La pression populaire ne cesse d’augmenter, et le combat pour la libération de Tommy Robinson ne fait que commencer. Son sort symbolise l’avenir des libertés publiques au Royaume-Uni : laissera-t-on le pouvoir écraser ceux qui dénoncent des vérités dérangeantes, ou les citoyens reprendront-ils en main leur destin ?
Yann Vallerie