Piotr Tolstoï, vice-président de la Douma russe
Et si, pour une fois, on écoutait les arguments russes sur le conflit russo-ukrainien ? Interview du vice-président de la Douma sur la chaine 2MSYNERGY.
Dans une interview explosive, Piotr Tolstoï, vice-président de la Douma russe, livre une analyse crue et sans compromis de la situation géopolitique actuelle, mettant en lumière la perspective russe sur le conflit en Ukraine.
Points clés de l’analyse de Tolstoï
Tolstoï affirme que la Russie n’a aucun intérêt à communiquer avec l’Occident, mais plutôt à « gagner la guerre » et atteindre ses objectifs territoriaux en Ukraine. Il pointe du doigt l’Occident comme principal responsable de l’escalade militaire, accusant les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne d’avoir permis à Kiev d’utiliser des missiles sur le territoire russe.
Une perspective sans ambiguïté
Le dirigeant russe est catégorique : la guerre est « perdue » pour l’Ukraine, l’Union européenne et les États-Unis. Il prévient que toute intervention directe des troupes occidentales se heurterait à des missiles hypersoniques russes, soulignant la détermination de Moscou à défendre ses intérêts.
Zelensky et son avenir politique
Tolstoï analyse également la position de Volodimir Zelenski, le décrivant comme un président sans mandat, cherchant désespérément à maintenir le soutien occidental alors que la situation de l’Ukraine devient de plus en plus précaire.
Un avertissement sur les risques d’escalade
L’interview met en lumière les risques d’un conflit direct entre l’OTAN et la Russie. Tolstoï prévient que les déclarations actuelles des pays occidentaux pourraient mener à une confrontation militaire aux conséquences potentiellement catastrophiques.
Perspectives
Selon Tolstoï, l’espoir de résolution diplomatique est mince. La Russie reste déterminée à poursuivre son « opération militaire spéciale » et considère que l’Occident a franchi un point de non-retour dans ses provocations.
L’interview de Piotr Tolstoï offre un aperçu sans filtre de la position russe, soulignant la profondeur des tensions géopolitiques actuelles et la complexité du conflit en Ukraine.
Javier Dornoff - Envoyé spécial