Les jolies colonies de vacances ont du plomb dans l’aile depuis un moment, mais aujourd’hui c’est l’explosion, le point de non-retour.
C’était bien pourtant ces colonies, cela déchargeait les parents et les grands-parents l’été, en envoyant les enfants au grand air, en toute confiance. Mais cela, c’était « avant ».
Du temps où la discipline n’était pas encore devenue un vain mot. Du temps où les collectivités n’étaient pas encore submergées par des voyous perturbateurs et fiers de l’être, subventionnés par nos impôts.
En deux mots : avant l’immigration catastrophique et débridée des sauvages sans codes que nous connaissons.
Saint-Lary, dans les Hautes-Pyrénées, normalement c’est le paradis. A 800 m d’altitude, situé sur le chemin de Saint- Jacques, non loin du Cirque de Gavarnie et du Pic du Midi, il présente des paysages à couper le souffle.
« Une particularité assez rare pour être soulignée, la vallée n’a connu ni révolutions, ni guerres de Religion », dit un dépliant touristique. Humour noir ?
Car Saint-Lary vient de connaître le djihad. Dans une colonie emblématique, qui a vu passer des générations et des générations de jeunes, sans problèmes.
La Fédération charentaise des œuvres laïques depuis quarante ans organise dans ce lieu des colonies de rêve.
Oui mais voilà : le 2 août un nouveau groupe a pris possession des lieux. 39 jeunes charentais et 51 autres jeunes venus d’Occitanie grâce à un accord entre les CAF. 51 jeunes dont le séjour était payé par la CAF et les conseils généraux. Bien sûr des diversitaires venus de Montpellier, Béziers, Toulouse.
Pour eux Saint-Lary c’était un nouveau terrain de jeux dans lequel ils allaient sans frein pouvoir se livrer à leurs penchants néfastes qui se résument à ceci : casser, injurier, voler, harceler et emm…le monde.
Un noyau dur s’est formé dès le début. Bien décidés à imposer leur loi, malgré les douze animateurs.
Exactement comme tous ces nouveaux venus qui arrivent en France tous les jours et sont bien décidés à n’en faire qu’à leur tête, à voler, violer, piller.
Dès le premier jour, deux participants occitaniens ont été renvoyés chez eux, mais cela n’a pas suffi.
A Saint-Lary, violences verbales, intimidation, dégradations, insultes, vols d’écouteurs, vols de valises, vols de claquettes, courses-poursuites, chahut monstre toute la journée, violences toute la nuit, empêchant tout le monde de dormir.
Des groupes de jeunes faisaient la guerre aux autres, essayant par exemple d’entrer de force, à plusieurs, dans les chambres barricadées, les bourrant de coups de pieds. « On a dû pousser l’armoire devant la porte », raconte un jeune.
Une gamine de douze ans, de stress, a essayé de se suicider avec sa ceinture.
D’après la Fcol, des gamins de 13-15 ans très durs ont été intégrés à la colonie de vacances par les CAF d’Occitanie.
13-15 ans, ils commencent leur djihad de plus en plus tôt ! Bientôt ce sera au berceau. Ils sont bien éduqués par leurs grands-frères.
« Si cela avait duré un peu plus longtemps, il y aurait eu un mort », confie un responsable.
Le pire a été atteint la nuit de samedi à dimanche, atteignant le point de non-retour : une vraie nuit d’émeute. Bagarre généralisée, à coups de béquilles ou de couteaux.
Résultat, la direction a pris la décision d’exclure tous les enfants venant d’Occitanie et de les renvoyer chez eux. L’annonce de la décision a donné lieu à de nouvelles violences. Du mobilier a été cassé. La direction a été obligée de faire appel aux gendarmes.
Décision aussitôt prise, aussitôt exécutée : les 51 jeunes ont été dès dimanche raccompagnés chez leurs parents en bus. On se demande avec curiosité si ces jeunes vont continuer à casser des armoires, chez eux, et si leurs parents acceptent cela…
Ne restaient sur place dimanche soir que les Charentais, mais ils devaient eux aussi être ramenés chez eux aujourd’hui mercredi.
C’est peut-être la fin de cette colonie de vacances, car comment continuer après cela ?
Les accords de la Fcol et des CAF occitaniennes risquent fort d’être rompus après ces exploits.
La formation des jeunes animateurs devra être remise en question. Il est clair que le BAFA ne suffit pas pour encadrer des jeunes délinquants ou pré-délinquants.
Chaque jour Charente libre, au ton feutré au début, distillant les infos au compte-goutte – la peur de discriminer, bien sûr – rajoute un détail croustillant. Qu’allons-nous apprendre demain ?
Plusieurs plaintes ont été déposées. L’affaire est suivie par le parquet de Tarbes, qui tente déjà de minimiser les faits, disant par exemple qu’il n’y a eu aucune dégradation alors qu’on sait que des armoires ont été cassées.
En tout cas cette colo, qui devait durer jusqu’au 16 août, est bel et bien terminée, de par la volonté des diversitaires.
Le sacro-saint vivre-ensemble est encore bien écorné, mais ce n’est pas grave, on va continuer sur cette lancée idéologique en forme d’impasse totale sans rien changer, jusqu’à ce qu’on en crève, parce que nos gouvernants en ont décidé ainsi.
Sophie Durand